Plusieurs auteurs ont démontré qu'en termes de management, il n'était pas toujours bon de mener d'une main de fer ses collaborateurs, en respectant une organisation verticale forte.
En effet, un leadership autoritaire (Lewin 1890-1947), par exemple, va apporter un bon rendement pour l'entreprise, mais peut amener les troupes à se démotiver (...)
[...] Le décideur doit donc passer dans une coopération plus que dans un jeu de pouvoir. Enfin, plusieurs auteurs ont démontré qu'il fallait une approche sociale au sein du groupe, afin d'améliorer les rendements de l'entreprise. Par exemple, un leadership démocratique (Lewin 1890-1947) va apporter une motivation supérieure des parties prenantes comparé à un leadership autoritaire basé sur le jeu des pouvoirs. Conclusion Nous avons donc bien vu en quoi il était possible d ‘être décideur sans s'inscrire dans un jeu de pouvoir au sein d'une organisation, et quelles en étaient les méthodes de management, notamment par le biais d'un leadership démocratique mettant en participation tous les collaborateurs. [...]
[...] C'est ce que nous allons maintenant voir. II/Comment concilier management et faible autorité ? Encore une fois, plusieurs auteurs ont étudié cet aspect de l'organisation. Pour Argyris Il faut que l'entreprise soit apprenante, c'est à dire que l'apprentissage s'effectue dans les deux sens entre les différents collaborateurs. Ainsi, une autorité trop forte serait nuisible à l'organisation car ne laisserait pas toutes les parties prenantes s'exprimer. La théorie Y de McGregor stipule également que l'homme peut s'auto diriger et n'a pas besoin d'une autorité ferme au dessus de lui, c'est par la reconnaissance notamment qu'il va pouvoir fournir le meilleur de lui même pour l'organisation. [...]
[...] L'aspect humain, social, est devenu primordial au sein des organisations modernes, et un jeu de pouvoir trop important ne peut pas toujours être compatible avec cela. D'après Crozier, les manageurs n'ont jamais un pouvoir absolu, ils coopèrent avec les parties prenantes, et pourtant ce sont des décideurs. Il n'y a donc pas d'incompatibilité apparente entre le fait d ‘être décideur au sein d'une organisation, et le fait d'exercer un fort pouvoir sur ses collaborateurs, au contraire, il semblerait qu'une coopération avec toutes les parties prenantes soient davantage bénéfique pour l'organisation. [...]
[...] Management Peut-on être décideur sans s'inscrire dans un jeu de pouvoir ? Introduction Dans toute entreprise, les dirigeants, ou décideurs (individus ayant le pouvoir de décision et l'exerçant sur les autres) sont confrontés au problème de l'autorité ; en effet, est nécessaire d'exercer une autorité ferme pour atteindre ses objectifs ? Dans quelle mesure faut-il alors nuancer son pouvoir lorsque l'on est décideur au sein d'une organisation ? C'est ce à quoi nous tenterons de répondre, en voyant premièrement s'il est possible d'être décideur sans s'inscrire dans un jeu de pouvoir, puis nous verrons dans quelle mesure appliquer la réponse. [...]
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