Il s'agit d'un cours de grande qualité en science politique ayant pour objet d'étude l'histoire et la vie politique des pays européens depuis 1945. Il offre une vision claire de ce qu'est la transitologie, à savoir l'étude du processus de changement d'un régime politique à un autre, notamment d'un régime autoritaire vers un régime démocratique.
Ce document clair, exhaustif et très bien structuré s'avèrera fort utile pour de nombreux(ses) étudiant(e)s en science politique, géopolitique, relations internationales, Histoire, IEP… et bien entendu tout(e) autre intéressé(e).
[...] Ils sont fermés à d'autres formes d'expression de la volonté populaire : refus de l'entrée des experts dans le champs politique, refus des sondages entre deux élections Sous la Quatrième République, il y a accord entre les acteurs pour ne pas laisser un homme s'imposer sur la scène politique : l'égalité entre les différents acteurs prévaut. Le choix des membres du Gouvernement ne dépend que des députés eux-mêmes, et non au Président de la République ou au Président du Conseil. I - Les règles du jeu politique sous la Quatrième République. [...]
[...] De manière générale, on distingue la libéralisation de la démocratisation. La libéralisation d'un régime est un mode d'exercice de la dictature, elle peut être la première étape d'un processus de démocratisation et peut intervenir dans plusieurs domaines : l'économie, les libertés publiques avec une diminution de la censure, l'organisation de processus électoraux. Ce peuvent être des éléments nécessaires à redynamiser un régime autoritaire : il s'agit de donner des satisfactions matérielles pour pallier l'absence de certaines libertés. La libéralisation peut aussi être la première phase d'un processus de démocratisation, mais il s'agit alors d'une première phase non voulue. [...]
[...] Les Français doivent alors se prononcer sur deux sujets : - volonté ou nom de changer de régime : 96% des suffrages exprimés sont en faveur du oui, la Troisième République est donc rejetée massivement ; - approbation du texte régissant le fonctionnement et l'organisation des institutions pendant la transition : 66,6% de oui (le Parti communiste a appelé à refuser cette organisation des pouvoirs publics). Le même jour sont élus les députés de la Constituante : le Parti communiste recueille 26,2% des voix (148 sièges), le MRP 25,6% (143 sièges), la SFIO 24,6% (135 sièges), les radicaux (31 sièges). Une fois la constituante mise en place, on assiste au retour des pratiques du Gouvernement d'assemblée. Le retour aux pratiques du Gouvernement d'assemblée (nov.45-janv.46). [...]
[...] Il existe maintenant deux Etats allemands, et ces deux Etats ne se reconnaissent pas mutuellement. D'ailleurs, la RDA ne sera reconnue que dans les années 1970 par la communauté internationale. A partir de ce moment, ce sont deux vies politiques qui s'organisent, ponctuées de tensions de plus en plus importantes entre les deux zones. Suite à la répression, en juin 1953, d'un soulèvement populaire à Berlin par les chars soviétiques, et les émigrés Est-allemands étant nombreux, les Allemands de l'Ouest prennent conscience du déficit démocratique que connaît l'Allemagne de l'Est. [...]
[...] Cette politique de la part de l'Italie permet aux allemands de préparer leur réaction au retrait de l'Italie. Ainsi, Hitler multiplie les forces allemandes sur le territoire italien pendant tout l'été 1943 et, dès l'armistice annoncée, il fait occuper Rome. A ce moment-là, l'Italie est découpée en deux parties, le Roi se réfugie dans le Sud avec le Gouvernement où les alliés débarquent pour procéder à la libération du territoire. Au Sud, le royaume d'Emmanuel III se reconstruit sous le contrôle des alliés avec un lent processus de démocratisation. [...]
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