Il s'agit d'un cours de grande qualité en Histoire de la pensée économique ayant pour objet d'étude l'analyse de Modigliani en 1944.
Ce document clair, exhaustif et très structuré s'avèrera idéal pour de nombreux(ses) étudiant(e)s en sciences économiques, sciences sociales, Économie, Gestion, Droit, science politique, sociologie, Institut d'Études politiques, IPAG, AES, GEA, LEA… et bien entendu tout(e) autre intéressé(e).
Voici le plan :
Introduction.
I) Le modèle
A. La détermination du revenu monétaire et du taux d'intérêt
B. La détermination du niveau de l'emploi et du produit réel
II) Le cas classique
III) Le cas keynésien
A. Le cas spécial keynésien
B. La rigidité du taux de salaire monétaire
Bibliographie
[...] La loi de Say est vérifiée LE CAS KEYNÉSIEN Un chômage peut apparaître dans deux situations : dans le cas spécial keynésien où le taux d'intérêt est supérieur au taux d'intérêt naturel et quand le taux de salaire est rigide à la baisse. Pour bien distinguer sa thèse de celle de Hicks, Modigliani1 analyse les effets d'une réduction de l'efficacité marginale du capital. Hicks soutenait que l'effet d'une variation de l'efficacité marginale du capital dépend de la stipulation de l'équation de demande de monnaie. Selon l'équation quantitative de la monnaie, une variation de l'efficacité marginale du capital affecte le taux d'intérêt et la répartition de 1 Modigliani, o. c.: la demande entre consommation et investissement. [...]
[...] Une hausse de la propension à épargner provoque une baisse du taux d'intérêt. Selon l'équation quantitative, cette baisse du taux d'intérêt n'a aucun effet sur la demande de monnaie, donc sur le taux de salaire monétaire et sur les prix. Au contraire, selon la théorie de la préférence pour la liquidité, la baisse du taux d'intérêt accroît la demande de monnaie et provoque donc une baisse du taux de salaire monétaire et du niveau général des prix. Autrement dit quand on introduit l'équation quantitative de la monnaie dans le modèle, on soutient implicitement qu'une hausse de la propension à épargner implique une augmentation de l'offre de fonds prêtables qui est exactement égale à la baisse de la consommation. [...]
[...] Autrement dit, le déséquilibre naît du désajustement entre le taux de salaire monétaire et la masse monétaire. Si, au lieu, de la fonction de demande de monnaie keynésienne, on utilise l'équation quantitative de la monnaie, les résultats ne sont qu'en partie affectés. L'existence du chômage, l'influence de la masse monétaire sur les variables réelles et sur le taux d'intérêt ne sont pas affectées. Par contre, quand on admet l'équation quantitative de la monnaie, l'efficacité marginale du capital et de la propension à épargner n'ont plus d'effet sur l'emploi. [...]
[...] La stabilité du modèle exige que la pente de IS soit inférieure à celle de LM. Tout ceci est cependant bien peu orthodoxe. La procédure classique consiste à décrire un processus d'ajustement simultané où les différents prix s'ajustent en fonction du déséquilibre entre l'offre et la demande sur le marché du bien. Ceci pose, évidement 1 Une autre spécification apparaît dans l'analyse de Samuelson qui suppose que le taux d'intérêt s'ajuste infiniment vite pour assurer l'équilibre du marché de la monnaie. Paul A. Samuelson, Foundations of Economic Analysis traduction française, Paris: Gauthier-Villars, t. [...]
[...] Hicks semblait soutenir une thèse voisine. Pour Modigliani, le taux d'intérêt dépend à la fois de facteurs monétaire et réel car la demande d'encaisses monétaire dépend, à la fois, du revenu monétaire et du taux d'intérêt. Comment, peuton, dans ce contexte définir le cas spécial keynésien ? On a vu que le taux d'intérêt ne peut pas descendre en dessous de r'', sinon les agents préféreraient détenir de la monnaie. Mais, le taux d'intérêt naturel, c'est-à-dire le taux d'intérêt qui assure l'égalité de l'épargne et de l'investissement dans une situation de plein emploi est r a . [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture