Il s'agit d'un cours de grande qualité en Histoire de la macroéconomie ayant pour objet d'étude l'analyse keynésienne.
Ce document clair, exhaustif et très structuré s'avèrera idéal pour de nombreux(ses) étudiant(e)s en sciences économiques, Économie, Gestion, Droit, science politique, Stratégie d'entreprise, IEP, IPAG, AES, GEA… et bien entendu tout(e) autre intéressé(e).
[...] Les prix sont déterminés par le rapport du revenu monétaire au produit réel. Si le revenu monétaire est égal à la masse monétaire multipliée par sa vitesse de circulation, on retrouve le résultat de la théorie quantitative : MV y 6 Dès lors, pc = P = MV y À l'équilibre, la théorie quantitative de la monnaie est vérifiée. Mais, si l'investissement n'est pas égal à l'épargne, alors les prix ne sont plus déterminés comme le suggère la théorie quantitative. [...]
[...] Keynes' General Theory of Employment, Interest and Money », Economica, L'argument de Keynes est le suivant. Considérons une économie parvenue au terme de son processus de développement où l'efficacité marginale du capital est nulle et où la monnaie peut être transférée sans coût aux périodes postérieures. Supposons que le plein emploi soit atteint et que, globalement, les agents veulent épargner. Si la production des firmes assure le plein emploi, elles font nécessairement des pertes puisqu'une fraction seulement du produit est consommée alors que l'investissement est nul. [...]
[...] Dès lors, le raisonnement de Keynes est peu convaincant. Références CASSEL Gustav (1918), “Abnormal Deviations in International Exchanges”, the Economic Journal, vol December 413-415. CASSEL Gustav (1922), Money and Foreign Exchange after 1914, traduction anglaise, London: Constable. FISHER Irving (1911), The Purchasing Power of the Money, New York: Macmillan, 2ème edition FISHER, Irving (1933a), Booms and Depression Some First Principles, London: George Allen & Unwin, reprint in The Works of Irving Fisher, vol London: Pickering & Chatto FISHER, Irving (1933b), « The Debt-Deflation Theory of Great Depressions », Econometrica, vol : 337-57 HICKS John (1937), « Mr. [...]
[...] À partir de cette analyse, Keynes oppose la politique monétaire et la politique des salaires. Le gouvernement, s'il peut manipuler à sa guise l'offre de monnaie, ne peut pas décréter une diminution uniforme des salaires. Si les salaires baissent, c'est à travers un processus complexe et progressif qui est politiquement inopportun, car il crée des inégalités, et économiquement inefficace, car il peut susciter l'anticipation de nouvelles réductions des salaires et des prix. C'est dans ce contexte que Keynes introduit des effets richesse. [...]
[...] Keynes reprit cette thèse dans le Traité de la monnaie. Patinkin8 soutient, cependant, que le chômage tel qu'il se développa au début des années 1930 avait des caractéristiques nouvelles. Il poussa les économistes à remettre en cause la théorie habituelle du chômage non en raison de l'ampleur et de la persistance du chômage mais parce qu'il constituait, pour la théorie orthodoxe, une anomalie à deux égards. D'abord, le chômage était devenu un phénomène mondial et il ne pouvait être expliqué par des considérations spécifiques à la Grande-Bretagne. [...]
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