Différentes conceptions de la firme, entreprise, acteurs, actionnaires, managers, salariés
L'entreprise est la réunion de moyens financiers, humains et matériels, en vue de produire des biens et des services, afin de réaliser des profits.
L'entreprise fonctionne avec plusieurs types d'acteurs :
- Les détenteurs du capital, lorsque le support juridique de l'entreprise est un contrat de société (actionnaires),
- La direction de l'entreprise (managers),
- Les salariés de l'entreprise.
Selon la taille et le statut juridique choisis par l'entreprise, ces acteurs sont parfois confondus. Ex : une cordonnerie fonctionnant avec une fonction unique peut, soit relever d'une activité artisanale, soit être constituée en société ; la même personne étant à la fois détentrice du capital, mandataire social, et unique salarié.
[...] Les organisations sont de plus en plus tentées de recourir à la sous traitance, c'est-à-dire qu'elle externalisent certaines activités non stratégiques (sécurité, comptabilité, accueil téléphonique, etc.). L'économie des couts de transaction permet de choisir si on sous traite ou non. Théorie des conventions Les économistes de cette théorie reprochent aux NC de ne pas accorder assez de place aux institutions, et d'en accorder une trop importante au principe de rationalité. Olivier Favereau pense qu'on peut caractériser l'économie des conventions comme une synthèse de l'approche NC des contrats, et de l'hypothèse de rationalité de Simon. [...]
[...] C'est un jeu à somme nulle, dans la mesure ou si un acteur avance, son adversaire reculera dans les mêmes proportions. Le stratège peut adopter une attitude coopérative ou non, dans le sens ou, soit il respecte ses engager, soit il triche. Simon remet en cause les fondements des modèles NC. Selon lui, l'entrepreneur n'agit pas selon une rationnalité maximale, mais selon une rationnalité limitée. Ex : lorsqu'il réorganise un service ou recrute du personnel, le responsable n'a ni le temps ni les moyens d'envisager toutes les configurations possibles. [...]
[...] L'accord entre les individus, même lorsqu'ils se limitent au contrat d'un échange marchand, n'est pas possible sans un cadre commun, sans une convention constitutive. A la différence d'un contrat ou chaque détail est prévu, lorsqu'il y a une convention, les comportements attendus n'ont pas besoin d'être connus à l'avance, écrits ou ordonnés pour être obtenus. Dans ce sens, la convention apporte une promesse de solution aux problèmes de coordination des décisions entre les agents. [...]
[...] Dans une entreprise individuelle, les fonctions sont concentrées, et les couts de contrôle sont limités. La théorie des couts de transaction : l'idée d'un cout de système de prix a été évoquée pour la première fois par l'économiste Cowse dans son article the nature of the firm de 1939. Il explique que lorsqu'on souhaite opérer une transaction sur le marché, il est nécessaire de rechercher son/ses contractants, de leur apporter certaines informations nécessaires, et de poser des conditions du contrat, de conduire les négociations, instaurant ainsi un véritable marché, de conclure le contrat, de mettre en place une structure de contrôle, des prestations respectives, des obligations, etc. [...]
[...] L'organisation est un lieu de contrat entre le mandatant et le mandataire. Dans le monde de l'entreprise, il existe plusieurs relations de cette nature (employeurs /salariés, épargnants/banque, actionnaire/gestionnaire). Une telle relation est établie dans le but de maximiser le profit de l'actionnaire. En contrepartie, l'agent peut en tirer des bénéfices (salaire, stock options, Malgré ce consentement mutuel, conflit d'intérêt : actionnaire veut rentabiliser son capital, tandis que l'agent veut tirer des bénéfices de son action, ce qui veut dire entamer la part du capital. [...]
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