Les raisons et la réalité des différences de comportements de la Réserve Fédérale des Etats-Unis et de la Banque Centrale Européenne en matière de politique monétaire ? Etude de cas économique dans un dossier de 10 pages
Si l'étude de leur politique monétaire respective est à mettre à ce point en avant c'est en raison de leurs divergences. En effet, on place ainsi la BCE comme n'ayant que pour seule raison de vivre la lutte contre l'inflation alors, qu'a contrario, la FED s'attacherait en premier lieu à une recherche de la croissance et, ainsi, par extension la lutte contre le chômage.
I) Une ligne directrice de pensée divergente issue de caractéristiques propres
II) Etude des politiques respectives de la BCE et de la FED au regard de leurs différences
[...] Au regard de la courbe de Philips, les politiques et les finalités de la réserve fédérale américaine et de la banque centrale Européenne sont remarquable Si l'étude de leur politique monétaire respective est à mettre à ce point en avant c'est en raison de leurs divergences. En effet, on place ainsi la BCE comme n'ayant que pour seule raison de vivre la lutte contre l'inflation alors, qu'a contrario, la FED s'attacherait en premier lieu à une recherche de la croissance et, ainsi, par extension la lutte contre le chômage. [...]
[...] Pour schématiser, un corps de doctrine consiste à dire que la FED s'intéresse à la croissance et à l'emploi, et à une politique plus intelligente que la BCE. Au contraire, la BCE, restant rivée sur un risque d'inflation qui n'est plus d'actualité, n'est pas très réactive et efficace. Ainsi, les statuts qui fondent la Fed donne a celle ci pour mission de maintenir la croissance à long terme de la monnaie et du crédit à la mesure de la croissance potentielle à long terme de l'économie, afin d'assurer dans les faits les objectifs du plein emploi, des prix stables et des taux d'intérêt long terme modérés Il y a donc ici l'idée d'un acte positif avec des enjeux multidirectionnels. [...]
[...] Par ailleurs, la FED semble bien plus réactive que notre banque centrale. Elle agit plus vite mais aussi plus vigoureusement face à l'actualité. Cela peut être lié d'une part, au risque attaché au gigantisme de l'endettement de l'état américain qui oblige à une réactivité incessante pour éviter l'effondrement du système. A contrario, les bases de l'union européenne peuvent apparaître sur ce point plus solide ce qui permet cette réactivité moins accrue. Aussi, l'institution européenne par son contexte politique et la rédaction de ses statuts, que nous avons étudié, parait moins armée pour une anticipation optimum. [...]
[...] Cette dernière paraissant intrinsèquement flouée par rapport à son homologue notamment par son contexte politique et ses statuts. Cependant, nous allons voir que les politiques des deux institutions, en dépit de leurs différences, ne sont pas si éloignées dans leur mise en œuvre ou dans leurs résultats. II) Etude des politiques respectives de la BCE et de la FED au regard de leurs différences Comme nous l'avons remarqué, il existe une véritable dichotomie entre les 2 banques centrales notamment lorsque l'on se penche sur le contexte institutionnel ou encore sur leur statut. [...]
[...] Dans cette logique on peut mettre en avant qu'il est des cas ou la BCE abandonne sa logique anti-inflationniste. En effet, alors que le taux d'inflation atteignait début 2008 la banque européenne, dans une logique de soutient de la croissance n'a pas relevé ces taux (depuis juin 2007). De même, en septembre, la BCE par crainte, qui s'est confirmée, de la diffusion de la crise américaine à l'Europe n'a pas relevé ces taux en dépit de pressions inflationnistes. Ainsi, on constate une similitude certaine dans la prise en compte des enjeux monétaires. [...]
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