Création d’entreprise, la démarche du créateur

Thèmes abordés

Valorisation, innovation, organismes professionnels, repreneur, adéquation

Résumé du document

La création et la reprise d'entreprises sont des opérations risquées. Bien souvent une insuffisance des préparations des projets est la principale cause de défaillance des entreprises nouvelles. Il ne suffit pas d'avoir une idée encore faut-il la formaliser. Toute idée doit se mesurer avec la réalité et l'idée dite « géniale » n'est pas toujours un gage de succès.

Extraits

[...] Le repreneur peut être : o une personne physique ou morale extérieure à l'entreprise qui acquiert l'entreprise par achat ou succession o Un ou plusieurs salariés de l'entreprise qui rachète partiellement ou en totalité ses activités Le projet Cette seconde étape permet au créateur ou au repreneur de formaliser leurs idées, c'est-à-dire de la rendre concrète. Cette étape leur permet aussi de faire leur bilan personnel. La formalisation de l'idée est la description de ce que sera l'activité de l'entreprise. o Dans le cas du créateur : Elle débute par la description concrète du produit ou du service correspondant à l'idée retenue : caractéristique, conditions d'utilisation, mode de fonctionnement Elle se poursuit par la délimitation du marché pour rechercher l'adéquation des produits ou des services au marché. [...]

[...] Création d'entreprise La démarche du créateur 1. De l'idée au projet La création et la reprise d'entreprises sont des opérations risquées. Bien souvent une insuffisance des préparations des projets est la principale cause de défaillance des entreprises nouvelles. Il ne suffit pas d'avoir une idée encore faut-il la formaliser. Toute idée doit se mesurer avec la réalité et l'idée dite géniale n'est pas toujours un gage de succès l'idée de création Toutes créations d'entreprises reposent sur la valorisation d'une idée. [...]

[...] La consultation d'organismes professionnels : chambre de commerce, chambre des métiers, organisme public comme l'INSEE, l'ANVAR (finance activités de recherche), l'INPI. Participation à des voyages d'études, observations personnelles, enquêtes, expérimentations dans des domaines liés à la vie quotidienne ou à l'univers de travail. La situation fortuite : vient d'une conversation, un voyage d'agrément, un problème rencontré dans la vie quotidienne ou professionnelle, d'activité de loisirs 2. L'idée de reprise L'entreprise existe déjà avec ses clients, ses fournisseurs. Mieux à même de voir si l'entreprise fonctionne. [...]

[...] Cette recherche peut amener le créateur à redéfinir son produit. Elle l'amène aussi à définir sa clientèle, son mode de distribution, son chiffre d'affaires prévisionnel, ses charges prévisionnelles, ses investissements prévisionnels, ses financements prévisionnels ( Elle définit ensuite les contraintes juridiques, techniques, financières et humaines liées à la réalisation du projet. Elle permet de déterminer sa faisabilité. o Dans le cas du repreneur Elle débute par la vérification de l'opportunité de la reprise est-ce que ça vaut le coup ? [...]

[...] - La mobilité professionnelle, c'est-à-dire soit dans des entreprises de la même branche d'activité ou non, soit à l'intérieur de la même entreprise. - Les motivations diverses qui ont conduit le créateur à se mettre à son compte : la réalisation personnelle (se réaliser), la promotion sociale (devenir le PDG, le patron de l'entreprise), l'espérance de gain élevé, la recherche d'indépendance professionnelle et personnelle (travailler pour soi), la concrétisation d'une idée sous-jacente depuis longtemps, le moyen de quitter une activité, cause d'une forte insatisfaction professionnelle. [...]