Depuis une quinzaine d'années, l'ensemble des pays de l'OCDE a procédé à des reformes profondes de leurs administrations en introduisant des méthodes et outils de gestion issus de grandes entreprises privées.
Ce mouvement de réforme est associé au discours du NPM. En France on retrouve ce vocable de NPM sous le terme Nouvelle Gestion Publique. C'est le paradigme dominant de la transformation de l'état. Il se fonde sur une critique globale de la bureaucratie. Il s'agit d'introduire un changement culturel profond modifiant les structures, les compétences, les rôles et les moyens du secteur public dans les pays occidentaux.
Le terme NPM est issu d'un ouvrage de Osborn & Gaebler de 1993 intitulé Réinventer le gouvernement.
A partir de cet ouvrage et des politiques des instances multilatérales (OCDE, FMI, banque mondiale), on a vu se propager ce discours dominant visant à mettre en oeuvre de nouvelles politiques publiques (...)
[...] Idéal type au sens de Max Weber : construction théorique, limite une utopie qui permet d'appréhender la pratique et parfaire la théorie. En 1996, le groupe de recherche de Ferhe propose de dégager 4 idéaux types pour interpréter les différentes pratiques du NPM. (Transition entre discours précédent et application en réforme d'état). 1er modèle : la voie de l'efficience, modèle le plus ancien, ici des politiques de Thatcher. Il vise à rationnaliser le fonctionnement des organisations publiques. Il s'agit de réforme descendante mis en place par le sommet hiérarchique de l'organisation. Les organisations publiques sont comparées aux organismes privés. [...]
[...] Le quatrième : gestion du changement est devenu un choix politique. Le cinquième : émergence de processus de décisions plus autonomes dans la sphère publique et des statuts d'emploi plus flexible. Les principales variantes du NPM. La première variante : elle s'appuie sur une conception de l'état minimal et la mise en concurrence systématique (GB et Australie illustrent l'introduction systématique de mécanisme de marché). La privatisation est une forme mais il y a aussi la contractualisation, la sous-traitance, quasi- marché, etc. [...]
[...] Le New Public Management (NPM) : entre discours commun et expérience singulière. Depuis une quinzaine d'années, l'ensemble des pays de l'OCDE ont procédés à des reformes profondes de leurs administrations en introduisant des méthodes et outils de gestion issus de grandes entreprises privées. Ce mouvement de réforme est associé au discours du NPM. En France on retrouve ce vocable de NPM sous le terme Nouvelle Gestion Publique. C'est le paradigme dominant de la transformation de l'état. Il se fonde sur une critique globale de la bureaucratie. [...]
[...] Pour lui, la bureaucratie est incapable d'assurer la performance des actions publiques. Elle favorise des organisations très hiérarchique, impersonnelle ou les zones d'incertitude et les jeux de pouvoirs sont exacerbés. A l'issu de ces 2 socles théorique on va avoir le discours du NPM qui propose de profonds changements pour réformer mes états providence et cela en raison de leurs effets pervers (extension des déficits publics, absence d'évaluation, démotivation au travail). Les grandes tendances du NPM. Quatre pays sont considérés comme pionnier dans l'application du NPM : La grande Bretagne, Les USA, l'Australie et La Nouvelle Zélande. [...]
[...] Le 2ème principe : orienter les activités administratives en fonction des produits ou services à délivrer et à fournir. Intérêt sur les résultats à atteindre et aux ressources à effectuer en fonction de ce résultat à atteindre. Outil du NPM : contrat de prestation pour chaque structure administrative, l'état négocie un contrat explicitant des résultats à atteindre dans un délai temps définie. Il faut mettre en place en plus des indicateurs de performances à associer. 3ème principe : réduire la hiérarchie, amincir la bureaucratie et appliquer le principe de subsidiarité. [...]
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