Les Nouvelles Formes d'Organisation du Travail (NFOT) : amélioration des conditions de travail et limites

Résumé du document

Synthèse d'Economie (Terminale ES) analysant les améliorations que les Nouvelles Formes d'Organisation du Travail peuvent apporter aux conditions de travail des salariés. Dans un deuxième temps, présentation des limites de ces améliorations.

Extraits

[...] En effet, fini la distinction col blanc des dirigeants, col bleu des ouvriers mise en place par Taylor fin XIXe siècle. L'échelle hiérarchique est donc raccourcie et la place du salarié recentrée dans l'entreprise. De plus, on assiste à un élargissement des tâches. En effet, selon le document on assiste à une véritable amélioration des conditions de travail. Effectivement, la gamme d'intervention du travailleur est étendue. Pour essayer de rompre avec l'action monotone, mise en place avec le fordisme et le taylorisme. [...]

[...] Certes ces dernières marquent une amélioration des conditions de travail. Mais elles portent néanmoins de nombreuses limités. En effet, selon le document 3 intitulés comment le travail a changé désormais la distance avec le client est raccourcie, créant ainsi une pression supplémentaire. Ajouté à cela certains entrepreneurs, à l'image du one best way sous le taylorisme, appliquent grâce à l'informatique une surveillance constante. En effet, selon le document 4 près de 27% de l'ensemble des salariés en 2003 ont un contrôle ou un suivi informatisé. [...]

[...] Les nouvelles formes d'organisation du travail apportent donc de meilleures conditions de travail dans le monde des entreprises, sans diminuer les gains de productivité. En effet, dans un contexte internationalisé grâce à sa chasse au gaspillage 5 zéro et à sa recherche constante de qualité le Toyotisme a su s'imposer. Néanmoins, certains économistes préfèrent parler de période néo- taylorienne. En effet, même si la pénibilité et les conditions de travail se sont considérablement améliorées avec les NFOT, ces améliorations semblent et restent parfois limitées. [...]

[...] Echange souvent contrôlé par la hiérarchie, dans un monde où les compétences et notamment le savoir être sont primordiales sur la qualification. Paradoxalement, on assiste avec la remise en cause du taylorisme à une plus grande autonomie des salariés, qui se transforment en une nouvelle contrainte la responsabilité En conclusion, nous pouvons affirmer qu'aujourd'hui, notre organisation du travail est influencée par plusieurs modèles. Même si le taylorisme a largement depuis les années 80 influencé, ce dernier, le taylorisme n'a pas totalement disparu. [...]

[...] Néanmoins dès le début des années 60, certaines limites seront attribuées à cette organisation du travail. Appuyé par le modèle de l'entreprise Toyota et de son ingénieur T. Ohno de nouvelles formes d'organisation du travail vont apparaître. C' est pourquoi aujourd'hui après avoir analysé les améliorations que les nouvelles formes d'organisation du travail peuvent apporter aux conditions de travail des salariés, nous montrerons que ces améliorations restent limitées. Dès 1980, avec la généralisation du Toyotisme nombre d'économistes parlent de période post taylorienne En effet, l'organisation scientifique du travail semble remise en cause. [...]