Dans notre vie professionnelle (pas seulement), "l'organisation" (association, entreprise, institution publique...) tient une place prépondérante. Elle nous emploie - parfois nous licencie – quelquefois nous forme, influe sur notre vie sociale, détermine nos orientations, etc. Quel que soit notre choix "d'organisation", le poids de son "omniprésence" est un fait incontournable. Néanmoins, et indifféremment du poste occupé, si elle agit sur nous comme nous pouvons (même modestement) agir sur elle, les mécanismes qui l'agitent ne sont pas toujours bien perceptibles, mais leurs conséquences bien visibles.
Avoir la responsabilité d'une structure "développe" des capacités "d'agir sur les causes". Cependant, celles-ci sont parfois empiriques et le résultat quelquefois ambiguë. En ce sens approcher "l'organisation" est une ambition légitime.
Pourtant choisir un ouvrage dont le sujet est "l'organisation" n'est pas simple. Parce que les auteurs ne manquent pas. Mais surtout en raison de la variété des approches théoriques et/ou des pratiques de l'analyse des organisations (comme nous le verrons dans cette fiche de lecture). C'est un ensemble si vaste, que quelquefois le sentiment de "s'y perdre" (pour un "simple étudiant") n'est pas totalement imagé.
Alors faire le choix d'une "clé d'accès" par la lecture de « Introduction à l'Analyse des Organisations » de Yves-Frédéric Livian s'est naturellement imposé…
[...] Reynaud, Les règles du jeu Paris, A. Colin Appelé aussi Ohnisme par référence à Ohno , ingénieur japonais ayant conseillé E. Toyota (dixit Y.F. Livian). Toyotisme : système fondé sur des séries plus courtes et des stocks faibles, sur l'allégement des services techniques, le transfert massif de responsabilités vers les ouvriers de production (mieux formés et polyvalents) et la recherche systématique de la qualité. FRIEDBERG Sociologue français, auteur de nombreux ouvrages notamment du livre Le Pouvoir et la règle Paris, Le Seuil Ph. [...]
[...] Cependant les buts proclamés peuvent être différents des buts réels poursuivis (ou inscrits dans ses statuts comme l'objet de sa constitution, ex : les associations) et chaque membre a une vision particulière des buts de l'organisation. De plus des buts intermédiaires rendent parfois inintelligibles les buts finals Enfin les buts peuvent être évolutifs Origines et avenir de la notion d'organisation Pour l'auteur, la notion d'organisation naît au début du 20e siècle. A cette période les entreprises sont de moins en moins dirigées par des patrons-propriétaires et de plus en plus par des ingénieurs et des administrateurs. Leur fonctionnement devient alors une affaire de raison et de calcul. F. W. [...]
[...] Recrute de spécialistes et leur laisse une grande latitude dans le contrôle de leur travail. L'auteur évoque rapidement quatre autres formes de structures selon Mintzberg, en précisant qu'il faut les prendre (celles-ci et celles citées plus haut) comme une clé de lecture utile pour retrouver ( ) des formes assez simples et des mécanismes fondamentaux des structures d'entreprises. Il ajoute, toutefois : n'est pas la description d'un "système", mais sans "acteurs" ? Niveau 3 Les structures de relations D'après Y.F.Livian l'analyse de ces structures serait d'inspiration psychosociologique ou sociologique. [...]
[...] Pourtant choisir un ouvrage dont le sujet est "l'organisation" n'est pas simple. Parce que les auteurs ne manquent pas. Mais surtout en raison de la variété des approches théoriques et/ou des pratiques de l'analyse des organisations (comme nous le verrons dans cette fiche de lecture). C'est un ensemble si vaste, que quelquefois le sentiment de "s'y perdre" (pour un "simple étudiant") n'est pas totalement imagé. Alors faire le choix d'une "clé d'accès" par la lecture de Introduction à l'Analyse des Organisations de Yves-Frédéric Livian s'est naturellement imposé L'auteur Yves-Frédéric Livian est diplômé de l'IEP Paris, docteur en sociologie. [...]
[...] Livian dans son introduction à l'analyse des organisations montre la complexité qu'il y a à analyser l'action organisée Tant par la multiplicité des théories et la variété méthodologique que par la diversité des organisations. Dans son ouvrage, il débroussaille un certain nombre de concepts et de méthodes nous permettant de continuer notre réflexion. De comparer terrain et théories, méthodes et empirisme. Toutefois, en sortant de cette lecture, même si l'on appréhende plus "facilement" "l'organisation" et ses enjeux on reste un peu "tétanisé" devant le nombre (pour celui qui veut approfondir) de chemins tracés par anciens (en les dépoussiérant) et nouveaux concepts, la profusion peut sembler d'abord enrichir la réflexion, la pléthore peut aussi la noyer. [...]
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