Dans son livre "Vivre dans un monde multiculturel", Geert Hofstede étudie les différences existantes dans la façon de penser, de réagir et d'agir entre les différents habitants de la planète. En effet, pour élaborer des solutions valables dans le monde entier, Hofstede est convaincu qu'il est prépondérant de comprendre et de décrypter les différentes manières de penser des partenaires.
Il a ainsi élaboré une grille culturelle très utilisée dans la sphère du management interculturel. Cette grille culturelle a été réalisée suite à la réalisation d'une étude auprès du personnel d'IBM dans le monde. Elle consistait en l'administration d'un unique questionnaire auprès de 116 000 personnes. Elle couvrait 72 filiales et 20 langues différentes. Ce questionnaire interrogeait le personnel sur les valeurs personnelles liées au domaine professionnel.
Les résultats de l'étude ont permis de mettre en évidence des problèmes communs caractéristiques à toutes les sociétés et d'aboutir à des déductions intéressantes.
[...] "Vivre dans un monde multiculturel", Geert Hofstede Dans son livre Vivre dans un monde multiculturel Geert Hofstede étudie les différences existantes dans la façon de penser, de réagir et d'agir entre les différents habitants de la planète. En effet, pour élaborer des solutions valables dans le monde entier, Hofstede est convaincu qu'il est prépondérant de comprendre et de décrypter les différentes manières de penser des partenaires. Il a ainsi élaboré une grille culturelle très utilisée dans la sphère du management interculturel. [...]
[...] Les 4 dimensions culturelles d'Hofstede L'enquête qu'il a menée a permis à Hofstede de décrire 4 dimensions culturelles. Celles-ci sont des facteurs communs aux différentes cultures observées, c'est-à-dire qu'elles les divisent ou les réunissent. C'est à partir de ces critères que l'on peut ainsi comparer les différentes cultures. - La distance hiérarchique C'est le degré d'inégalité attendu et accepté par les individus La distance hiérarchique se mesure à l'aide de l'indice de distance hiérarchique qui cherche à décrire la distance émotionnelle qui sépare les subordonnés de leurs patrons. [...]
[...] Au Japon, en Autriche, au Venezuela, en Italie, en Suisse, au Mexique , c'est-à-dire dans les sociétés masculines, hommes et femmes ont des valeurs dites dure Aussi, dans les cultures féminines ont résout les conflits par des compromis et négociations alors que dans les cultures plus masculines, on préfère une bonne bagarre - Le contrôle de l'incertitude Il mesure la capacité des pays à faire face à ce qui leur est incertain, c'est-à-dire la réaction face à l'inconnu pouvant représenter un danger. On remarque que dans les pays ou le contrôle de l'incertitude est faible, les cadres et non-cadres ont davantage de mal à se plier à des règles rigides. [...]
[...] La mesure du contrôle de l'incertitude s'effectue à l'aide de l'Indice de Contrôle de l'Incertitude (ICI). Dans les pays à fort contrôle de l'incertitude tels que l'Autriche, le Japon ou la France, les gens sont plus émotifs, agressifs. Dans les pays à plus faible contrôle de l'incertitude tels que la Nouvelle Zélande, la Grande-Bretagne, et l'Irlande, les gens paraissent plus calmes et retenus. Au final, le livre de Geert Hofstede dévoile à quel point il est important de prendre en compte les dimensions culturelles des pays pour pouvoir travailler ensemble. [...]
[...] Sa théorie nous éclaire sur les différences fondamentales qui existent entre les cultures et qui perturbent le quotidien des entreprises. [...]
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