Le coût d'une source de financement :
Le coût des sources de financement est donné par les risques et le retour sur investissement requis. Le taux de rendement requis est indépendant de la méthode de financement et de la nationalité de l'investisseur. Il ne dépend que du risque de l'investissement.
Il ne faut pas assimiler le coût apparent d'une source de financement à son vrai coût. Une source de financement est intéressante seulement si elle a été émise à une valeur supérieure à sa valeur de marché.
Dette : les 2 coûts sont proches, la différence est faible.
Fonds propres: erreur plus importante.
Autofinancement : erreur très grave car son coût apparent est nul.
Produits hybrides : difficile à évaluer.
En ce qui concerne la politique de financement d'une entreprise, les conséquences immédiates ne peuvent être négligées. Par exemple pour la dette, les conséquences sont directes sur les liquidités d'une entreprise. En revanche, si cette source de financement est un succès, elle peut être un catalyseur pour l'entreprise.
[...] D'où cycle de vie des sources de financement : L'investissement par capitaux propres est suivi par l'installation de l'entreprise sur le marché et elle devient alors plus mature. Ainsi, le risque financier diminue, l'investissement est permis par l'endettement. Des capitaux propres sont alors libérés pour financer de nouveaux secteurs. - Secteur à coûts fixes : ce sont plutôt des capitaux propres car les coûts fixes d'exploitation sont déjà élevés (donc ne pas se rajouter les coûts liés à l'endettement ) - Secteur à coûts variables : plutôt endettement. [...]
[...] Les entreprises ne peuvent se protéger contre le risque de la crise financière. La liquidité est liée à la durée des ressources (court terme / moyens et longs termes avec les dettes). L'analyste simule différents niveaux d'endettement et leurs modalités de remboursement pour analyser les problèmes de liquidité. [...]
[...] Un investissement financé l'année N par capitaux propres accroît le BPA de l'année N+1 si son taux de rentabilité économique marginale de l'année N+1 est supérieur à l'inverse du PER de l'année N. Incidence sur la solvabilité L'endettement accroît le risque d'insolvabilité de l'entreprise. Incidence sur la liquidité La liquidité de l'entreprise est son aptitude à faire face à ses échéances financières dans le cadre de son activité courante, à trouver de nouvelles sources de financement, et assurer à tout moment l'équilibre entre ses recettes et ses dépenses. [...]
[...] La structure du capital optimal est une politique spécifique à la firme et change avec le temps : - Années 1950-1960 : une petite dette était idéale, étant donnée l'instabilité de l'économie, il fallait privilégier la sécurité de l'entreprise. - Années 1970 : dette normale (pas excessive par rapport aux fonds propres). La croissance éco était forte et les taux d'intérêt bas voire négatifs, il fallait donc tirer avantage du levier financier fourni par la dette. - Années 1980 : il fallait que la structure aille en parallèle avec l'économie : diminution de la dette, profit croissant, financement interne fiable. - Début des années 1990 : peu d'investissement et taux forts, donc pas de dettes. [...]
[...] Il faut étudier les conséquences d'un choix de financement sur le RCAI. Incidence sur le résultat Toutes choses égales, l'endettement élève le point mort de l'entreprise. Frais financiers : ce sont des charges fixes irréductibles, sauf en déposant le bilan ou en renégociant les conditions du prêt. Taux d'intérêt : ce sont des charges fixes par rapport à l'activité de l'entreprise mais indexées sur les taux de marché. Les taux grimpent lorsque l'activité générale se réduit (début de crise). En période de difficultés économiques et de hausse des taux, les charges financières de l'entreprise augmentent, élevant ainsi son point mort et accroissant ses problèmes. [...]
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