Pour stimuler la motivation interne de ses salariés, l'entreprise va chercher une renvoyer l'image d'un lieu de développement personnel pour chaque individu. En effet, l'entreprise communique en ce sens afin que le salarié voit en elle un moyen de se réaliser, autant sur le plan professionnel que personnel. Pour l'individu qui n'appartient pas à l'entreprise, il s'agit de créer chez lui l'envie de rejoindre ce groupe dans un objectif de progression (...)
[...] Seulement ce dernier point était déjà pratiqué par les managers : ce qui change ici comme l'explique Valérie Brunel c'est la manière de gérer cette relation entre salarié et manager. En effet la confiance est une des valeurs clefs : le travail réalisé sera effectué conjointement entre les personnes de niveau hiérarchique différent et les ordres donnés seront moins nombreux. On parlera ici de processus de coconstruction c'est-à-dire que le manager aidera le salarié à résoudre les problèmes mais ne le fera pas lui-même ce qui aura pour effet d'impliquer l'employé et de rendre son travail plus motivant. [...]
[...] Le but étant de rationnaliser les entreprises clientes pour les rendre plus rentables. Cette vocation partagée, entraîne chez salariés une attention particulière sur des valeurs telles que la notion de service au client. En effet, chaque salarié va mettre de côté son intérêt personnel au profit de celui du client, et va s'imposer l'excellence vis-à-vis de lui-même, de ses collègues et de ses salariés. Ainsi, l'entreprise peut justifier les prix qu'elle pratique à ses clients, en étant à la hauteur de sa réputation d'excellence. [...]
[...] Les éléments sur lesquels repose ce management de l'âme Montrer l'entreprise comme un lieu de développement personnel Pour stimuler la motivation interne de ses salariés, l'entreprise va chercher une renvoyer l'image d'un lieu de développement personnel pour chaque individu. En effet, l'entreprise communique en ce sens afin que le salarié voit en elle un moyen de se réaliser, autant sur le plan professionnel que personnel. Pour l'individu qui n'appartient pas à l'entreprise, il s'agit de créer chez lui l'envie de rejoindre ce groupe dans un objectif de progression. [...]
[...] Ainsi, d'une part les salariés s'engagent dans les activités et projets de l'entreprise dans l'objectif d'une réalisation de soi, et d'autre part, ils se remettent en question afin de se conformer au mieux à l'idéal identitaire projeté par l'entreprise La régulation de l'action par une référence à un sens partagé La notion de sens partagé fait ici référence à l'idéal commun vers lequel l'entreprise va guider les salariés, tout el les laissant penser que cet idéal est propre à chacun d'eux. Cet idéal peut s'apparenter à une forme de culture d'entreprise au sens où il doit être partagé par tous afin de créer de la motivation. Ainsi, la notion de contrôle disparaît derrière La vision qui fédère chaque salarié. En effet, chaque individu voit en cette vision le but de son engagement, une sorte de raison d'être professionnelle. [...]
[...] Cette grille n'est cependant pas perçue comme un contrôle par les salariés puisque ces valeurs sont également les leurs au sens où elles servent leur vocation. La vision portée par ces valeurs devient un code de travail au sein de l'entreprise, un point de référence central qui légitime l'engagement de chacun et fédère tous les opinions au-delà des revendications. Le cadre ainsi crée va organiser toute la vie de l'entreprise et de ses salariés. Ce cadre agit non seulement comme un guide de travail mais également comme un guide spirituel dont les valeurs ont été progressivement intégrées par tous les membres de l'organisation. [...]
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