Le texte de Chester Barnard sur la théorie de l'autorité n'est en fait qu'une partie de son ouvrage intitulé Théories des organisations ou The functions of the executive publié en 1938. Sa théorie repose sur un ensemble de fonctions managériales ; l'enjeu étant le maintien de la coopération des individus au sein de l'organisation afin d'aboutir aux objectifs finaux. Mais cette coopération repose sur différents éléments tels que la forme de l'autorité, l'environnement de la décision, les canaux de communication…, ceux-ci étant en permanente interrelation. Les grands principes étant définis, le dirigeant d'une organisation doit alors savoir maintenir le fonctionnement de chaque fonction.
Nous nous intéresserons ici plus particulièrement à la théorie de l'autorité et ce qui l'entoure. Pour illustrer les propos de C. Barnard, nous nous appuierons sur des théories faites par d'autres auteurs majeurs comme Max Weber ou Henri Fayol qui apporteront quelques notions supplémentaires.
[...] C'est alors la responsabilité individuelle ou morale de l'individu qui est engagée. Ce phénomène s'applique à tous les types d'organisations quelque soit sa taille. Barnard décompose alors l'autorité sous deux aspects : l'un subjectif, personnel et l'autre objectif. Aspect subjectif Ce sont les personnes auxquelles un ordre s'adresse qui décident si cet ordre fait autorité ou non, et non pas les personnes en position d'autorité L'autorité repose donc toujours sur l'acceptation ou le consentement des individus. Pour cela, quatre règles peuvent être éditées selon l'auteur : L'individu doit comprendre l'ordre qui lui est donné Il vérifie si cet ordre n'est pas en contradiction avec l'objectif organisationnel qu'on lui a fixé L'individu doit trouver un intérêt personnel dans cet ordre (c'est même l'unique raison d'accomplir un ordre selon Barnard) Il doit être capable mentalement et physiquement d'accomplir ce qu'on lui demande Une fois ces quatre principes appliqués, l'autorité peut même être acceptée d'emblée lorsque les ordres sont stipulés dès lors que la personne a pris contact avec l'entreprise. [...]
[...] Au sein de l'association, un exemple inverse s'est produit. Les membres n'avaient pas confiance dans leur président, ce qui suscitait certaines interrogations, réticences vis-à-vis des ordres donnés. Cela n'était pas bénéfique pour l'organisation, car toute décision était matière à discussion. Un émetteur d'ordre doit se montrer rassurant, confiant et persuasif pour amener son équipe à la meilleure productivité. L'autorité objective est fondée aussi sur quelques autres bases telles que la présence d'une ligne d'autorité la plus directe et courte possibles. [...]
[...] Les êtres humains attribuent de l'autorité aux communications venant des rangs supérieurs. Donc, cela est indépendant des capacités personnelles du détenteur d'une position. C'est ce que Barnard appelle l'autorité découlant du rang. Max Weber distinguera 3 formes de domination : - L'autorité à caractère traditionnelle (coutumes, usages transmis dans le temps. S'applique aux monarchies du nord de l'Europe, entreprises familiales) - L'autorité à caractère charismatique (chef pouvant prendre la forme de gourou, leader, prophète qui a su démontrer des qualités ou compétences personnelles exemplaires. [...]
[...] Mais cette coopération repose sur différents éléments tels que la forme de l'autorité, l'environnement de la décision, les canaux de communication . Ceux-ci étant en permanente interrelation. Les grands principes étant définis, le dirigeant d'une organisation doit alors savoir maintenir le fonctionnement de chaque fonction. Nous nous intéresserons ici plus particulièrement à la théorie de l'autorité et ce qui l'entoure. Pour illustrer les propos de C. Barnard, nous nous appuierons sur des théories faites par d'autres auteurs majeurs comme Max Weber ou Henri Fayol qui apporteront quelques notions supplémentaires. [...]
[...] Ceci devant, préalablement se faire avec l'accord des supérieures hiérarchiques. Enfin, le pouvoir est souvent confondu avec l'autorité, mais ce n'en est qu'une forme. En effet, l'autorité est la possibilité d'obtenir sans recours à la contrainte ou à la menace physique, une modification dans le comportement d'un individu. Elle a donc une influence directe. L'autorité repose sur une base juridique (subordination), mais aussi relève d'une conception psychologique (charisme d'un leader), sociologique (adéquation avec la situation) et technique (découle des compétences). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture