Cet article, "Stakeholder Theory and « The Corporate Objective Revisited »" écrit par R. Edward Freeman, Andrew C. Wicks et Bidhan Parmar est une critique de l'article "The Corporate Objective Revisited" (2004), écrit par Anant K. Sundaram et Andrew C. Inkpen. Freeman, Wicks et Parmar y démontrent les imperfections de la théorie de Sundaram et Inkem (qu'ils qualifient de théorie de l'actionnaire : « Shareholder theory »), par le biais de leur théorie intégrant toutes les parties prenantes de l'entreprise (« Stakeholder theory »).
La théorie des parties prenantes s'interroge sur le but principal de l'entreprise ainsi que sur la responsabilité du management envers toutes les personnes ayant un rapport, de près ou de loin, avec l'entreprise. Elle insiste sur l'importance de créer des liens entre toutes les parties prenantes afin que celles-ci se sentent impliquées et aient envie de participer au processus de création de valeur dans l'entreprise. Elle souligne le fait que le développement de valeurs communes fait partie intégrante du management d'une entreprise.
[...] "Stakeholder Theory and "The Corporate Objective Revisited"", R. Edward Freeman, Andrew C. Wicks et Bidhan Parmar (2004) - la théorie des parties prenantes Cet article, écrit par R. Edward Freeman, Andrew C. Wicks et Bidhan Parmar est une critique de l'article The Corporate Objective Revisited (2004), écrit par Anant K. Sundaram et Andrew C. Inkpen. Freeman, Wicks et Parmar y démontrent les imperfections de la théorie de Sundaram et Inkem (qu'ils qualifient de théorie de l'actionnaire : Shareholder theory par le biais de leur théorie intégrant toutes les parties prenantes de l'entreprise Stakeholder theory La théorie des parties prenantes s'interroge sur le but principal de l'entreprise ainsi que sur la responsabilité du management envers toutes les personnes ayant un rapport, de près ou de loin, avec l'entreprise. [...]
[...] Freeman, Wicks et Parmar insistent sur le fait que leur théorie n'empêche pas la prise de risques comme le craignent Sundaram et Inkpen's et permet de mieux l'approcher. Les auteurs rajoutent que focaliser l'entreprise sur un objectif (la maximisation du profit des actionnaires) est très simpliste et ne tient pas compte de la complexité du monde qui nous entoure. De plus, Sundaram et Inkpen sont accusés d'encourager un comportement non étique. Néanmoins, les auteurs tiennent à préciser qu'ils n'opposent pas fondamentalement les deux théories, et reconnaissent l'intérêt de chacune : la théorie des parties prenantes a un intérêt concernant le domaine des marchés financiers, l'autre concernant l'entreprise d'un point de vue plus pragmatique. [...]
[...] Il serait dommage de dénigrer cette théorie, proposant au manager de multiples ressources pragmatiques (ne se limitant pas au domaine financier), afin de prendre en compte et de faire converger les intérêts de toutes les parties prenantes de l'entreprise. Ceci toujours, dans le but final de faire prospérer la firme. Deuxièmement, les auteurs suggèrent de donner la priorité à la création de valeur pour toutes les parties prenantes et non uniquement les actionnaires. Il n'y a pas lieu d'opposer ces deux objectifs : créer de la valeur pour toutes les parties prenantes amènera à créer de la valeur pour les actionnaires, qui font partie de ce groupe. [...]
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