Une organisation se caractérise par un ensemble d'individus ou de participants qui sont en accord plus ou moins fort sur des objectifs et avec une coordination qui assure la cohérence des différentes activités. On distingue trois approches de l'organisation :
Une approche rationnelle : « Les organisations sont des collectivités orientés vers la réalisation de buts relativement spécifiques et présentant des structures sociales relativement hautement formalisées »
Une approche en terme de « système naturel » : « Les organisations sont des collectivités dont les participants partagent un intérêt commun dans la survie du système et qui, à cette fin, s'engagent dans des activités collectives, informellement structurées »
Approche en terme de « système ouvert » : « Les organisations sont des systèmes d'activités interdépendants, liant des coalitions mouvantes de participants ; les systèmes sont encastrés dans des environnements au sein desquels ils opèrent et dont ils dépendent en terme d'échange continus »
Charles Perrow est un sociologue qui a enseigné dans des universités américaines. Il a écrit plusieurs livres tels que « The radical attack on business », « Organization for treatment ». Le texte que nous allons analyser est un extrait de « Complex organizations : a critical essay », ce texte est une synthèse des théories de l'organisation. Il confronte deux grandes écoles, l'école classique et l'école des relations humaines. Par sa synthèse il expose les points forts et les points faibles de chacune d'elle.
Nous allons présenter dans un premier temps, les théories d'organisations présentes dans le texte de Charles Perrow, et d'en établir une chronologie. Par la suite pour analyserons les rapports entretenus entre les différentes théories, ce qui découlera sur un approfondissement des implications/ des enjeux pour chaque théorie.
[...] Des hypothèses implicites : Postulat mécaniste : l'entreprise est une gigantesque machine. Postulat rationaliste : l'entreprise est composée d'éléments humains et matériels qui peuvent être dominés par l'esprit de l'organisateur : Le matériel est régi par des lois physiques que l'on connaît et dont on maîtrise les processus industriels. L'individu réagit selon des lois psychologiques que l'on croit connaître parfaitement. Il recherche la sécurité et répugne aux responsabilités, naturellement paresseux et fraudeur, motivé que par le salaire. Des principes d'organisation : Centralisation de l'autorité. [...]
[...] Le courant des relations humaines vient enrichir l'analyse organisationnelle avec la découverte des aspects informels. Il a montré l'importance du facteur humain et du comportement des acteurs dans l'organisation. Parmi les théories développées dans cette école nous trouvons : Théorie des relations humaines Mayo, Roethlisberger et Dickson Il faut comprendre l'organisation comme un système social ; les sentiments des travailleurs, leurs motivations ne peuvent se comprendre qu'à partir de l'ensemble des relations qu'ils entretiennent avec les divers groupes, et notamment, les techniciens et les chefs Mayo. [...]
[...] Ainsi, la survie de l'organisation repose sur la volonté de coopération de ses membres. L'organisation est donc un système coopératif, elle est constituée de l'ensemble des actions de ses membres. Il insista sur le façon dont les cadres pouvaient développer leurs organisations en systèmes coopératifs sociaux en se centrant sur : Intégration du travail par la communication des objectifs. Motivation des travailleurs Malgré le fait que Barnard fait partie de la théorie classique du management, cette nouvelle vision va être à l'origine du Management des Relations Humaines L'école des relations Humaines Partant d'une critique radicale du système Taylorien qui réduit l'homme au niveau de la machine, l'idée émerge que, bien au contraire, c'est en privilégiant l'homme que la productivité du travail sera augmentée. [...]
[...] Ainsi, le facteur humain constitue un élément important dans les organisations, il est donc nécessaire de prendre en compte les besoins sociaux et d'estime des individus afin accroître la productivité. Théorie des ressources humaines, Maslow, Warren Bennis, Mac Gregors Il n'y a pas de mauvais soldats, il n'y a que de mauvais chefs Mac Gregor. Inspirés des travaux de Mayo, le courant des relations humaines s'est illustré par les travaux de Maslow (pyramide des besoins) (1908 1970), Argyris, Mac Gregor (1906 1964), Lewin (1890 1947) (concept de dynamique de groupe) et entre autres Herzberg (1923 qui ont insisté sur la notion de la motivation des individus dans l'entreprise. [...]
[...] Cela est en contradiction avec la vision de système coopérative, ce qui a embarrassé l'école bureaucratique. Enjeux des différentes théories avec le management 3. L'école classique et le mode de management Pour l'école classique et plus précisément la définition donné par Fayol en 1916, le manager est un chef qui a une mission d'administration qui se définit en cinq impératifs : prévoir, organiser, commander et contrôler. Le manager est ainsi en situation d'interaction avec autrui, le taylorisme aussi légitime la direction dans son rôle de contrôle, en soutenant que les pratique du management scientifique doivent être acceptées parce qu'elles sont rationnelles. [...]
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