Le savoir-être en entreprise, Sandra Bellier, entreprise, adaptation, réactivité
L'objet livre se présente par une couverture d'un bordeaux sombre qui ne donne pas envie d'aller vers cet ouvrage. De plus, la première de couverture est assez chargée, car nous y retrouvons une grande illustration, le nom de l'auteur, l'auteur de la préface, le titre, un sous-titre suivie d'une citation de l'auteur. Tous ces éléments donnent l'impression d'un manque de clarté, ce qui paraît surprenant pour un ouvrage concernant la gestion des ressources humaines. En opposition, la quatrième de couverture est très claire, lisible et très intéressante.
[...] ) ne produisant aucun bien/produit. Ces évolutions, engendrent des exigences plus ardues des managers vis-à-vis de leur équipe, car ils attendent d'eux des capacités d'adaptation, d'autonomie (etc.) acquise ; autrement dit, les futurs professionnels ne doivent plus se contenter d'être compétents mais de savoir vivre en entreprise, d'agir et de réactivité. On attend plus de « l'individu » et non plus seulement du « salarié ». Néanmoins, la notion de liberté est réduite (l'autonomie a ses limites), car les directives des managers doivent être appliquer sans négociation (il faudra faire face à la personnalité de l'employé qui ne peut pas être entièrement contrôlée Dans certains cas, on parlera de standardisation des comportements à adopter par le salarié. [...]
[...] Toute cette partie repose sur la puissance de l'organisation de l'entreprise et son influence. En effet, aujourd'hui, l'objectif est d'amener le salarié à atteindre les exigences de la direction, mais sans pouvoir utiliser les modes de prescriptions habituels : ce pourquoi la notion de savoir-être, innée ou acquise est indispensable. Conclusion de l'auteur `En effet, Sandra Bellier conclue sur deux évolutions majeures du monde du travail qui laisse à penser que le savoir-être en entreprise est un sujet qui est et sera perpétuellement sujet de réflexion. [...]
[...] Les décompensations en milieu de travail en sont un signe flagrant. Par ailleurs, ces nouvelles méthodes de contrôle sont parfois appliquées quel que soit le type d'organisation : dans des systèmes de compétences difficilement découpables (secteur de la santé ou de l'enseignement) par exemple, ou dans des départements de l'innovation, laquelle est en parfaite antinomie avec l'organisation (raison pour laquelle dans les industries on s'attache à les en éloigner), ou encore dans des organisations de type public où la stratégie à laquelle rattacher une gestion de compétences est peu lisible, parfois même pas définie. [...]
[...] - Les goûts et intérêts: manuel, artiste, littéraire, imaginatif, tourné vers les autres, etc. - Les comportements : les capacités d'animation, la capacité à convaincre, à influencer, la compréhension interpersonnelle, le développement des autres, l'initiative, l'adaptabilité, la réactivité, etc. Toutes ces approches sont guidées par les typologies de Kretschmer, Le Senne, Berger, ou encore Sheldon. Par la suite, l'auteur reprend quatre modèles d'une typologie avec un positionnement managérial : le père de famille, l'expert, le salarié acteur, le modèle du contrat afin d'observer les critères sous-jacents à la notion de savoir-être. [...]
[...] En opposition, la quatrième de couverture est très claire, lisible et très intéressante. L'auteur L'auteur de cet ouvrage, Sandra Bellier, est actuellement consultante en gestion des ressources humaines et enseignante. Sandra Bellier a effectué un DESS de psychologie, et ensuite a intégré l'école de Sciences Politique à Paris et a obtenu un doctorat de Gestion. Ses domaines de recherche sont la gestion des ressources humaines, Compétences, Savoir-être, relation individu/organisation, ingénierie de formation, learning, veille RH et anticipation. Ces principales publications sont nombreuses : • Peut-on gérer les motivations ? [...]
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