Hypogroupement, Christophe Leyronas, modèle ARA, réseau BASSET, entreprenariat
L'article qui nous est soumis a pour titre « Processus de transformation d'un réseau en hypogroupement ». Il a été communiqué lors du 7e Congrès international francophone en entrepreneuriat et PME, qui s'est tenu du 27 au 29 octobre 2004 à Montpellier. L'auteur est Christophe Leyronas, Maître de Conférences à l'Université Bordeaux [...]
Au travers d'une réflexion sur les évolutions et les transformations des réseaux de PE et de TPE, et en s'appuyant sur un cas précis, l'auteur s'attache à repérer les incidences de la mise en place d'un hypogroupement.
Le sujet est traité en 4 grandes parties.
[...] De ce fait les entreprises partenaires ne parlent plus de croissance en termes de hausse d'effectifs. La stratégie du développement des activités de l'hypo groupe autour d'un métier ou d'un savoir-faire, va contribuer à une augmentation du pouvoir de marché de chacun. Cette stratégie de développement peut contribuer à mettre en place un système de valorisation qui n'intervient pas habituellement dans les petites entreprises. L'auteur distingue aussi une stratégie d'évitement de certains risques due à la crainte des TPE de devenir trop dépendantes des partenaires essentiels. [...]
[...] Il dresse un état des lieux de la recherche sur les groupes de PME, et s'interroge sur la nature « de ce qui se présente comme un mouvement de concentration financière et capitalistique croissant dans le secteur des petites entreprises. » Le processus d'hypo groupement replace le chef d'entreprise au centre du système décisionnaire des petites entreprises. Selon le but qu'il poursuit pour son entreprise et la connaissance qu'il possède de son environnement il peut adhérer à la démarche ou pas. Rien n'empêche un entrepreneur de s'orienter vers une logique moins familiale, tout en conservant son indépendance financière pour élargir ses activités et valoriser son entreprise . Contrainte ou opportunité, l'hypo groupe interpelle et génère des débats. [...]
[...] L'auteur présente ensuite les différentes étapes de sa recherche et justifie son choix de l'étude de cas. La seconde partie est consacrée à la présentation du réseau BASSET, à l'analyse de sa structure et de son fonctionnement. L'auteur retrace les débuts de ce réseau de 1973 à 2002, jusqu'à la mise en place de l'hypo groupe en 2002, et en schématise la matrice de relation entre l'ensemble des entreprises concernées. La troisième partie traite des évolutions du réseau Basset en matière de structure et de transformations. [...]
[...] L'auteur relève la portée de la dimension stratégique à l'intérieur du réseau, l'intérêt de la relation entre l'hypo groupe et le réseau, il note l'influence des logiques de coopération et attire notre attention sur l'impact de la nouvelle dimension concurrentielle provoquée dans le réseau. Dans cette recherche qui a trait à la modification du système de gestion des petites entreprises, l'auteur distingue quelques grandes lignes. Une attention est d'abord portée à la fonction du dirigeant dans le cadre de l'hypo groupe. Souvent dirigeant et propriétaire à la fois, il est appelé à modifier ses objectifs personnels, et ses ambitions pour l'entreprise. [...]
[...] Le deuxième point concerne les modifications à apporter à l'organisation de l'entreprise, en particulier pour traiter les complications engendrées au niveau de la gestion par la mise en place de l'hypo groupe, l'analyse des dyades du réseau Basset, illustrent les interactions entre les partenaires. Souvent, la notion de contrôle est renforcée en même temps, alors qu'en TPE ou PE, le chef d'entreprise doit s'occuper de tout, et le contrôle est parfois sous-estimé par manque de temps. La troisième grande ligne consiste en la nécessité de répartir les activités de chacun, soit dans des activités similaires ou connexes, soit dans une diversification étudiée. [...]
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