Le capitalisme n'a cessé d'évoluer au cours du temps avec différentes périodes de transitions. Nous sommes actuellement en train d'en vivre une nouvelle. Le modèle capitaliste suivi lors des Trente Glorieuses a changé. La société moderne est passée à un capitalisme "actionnarial" où le pouvoir des investisseurs domine.
L'entreprise passe d'un système hiérarchisé à un modèle interactif. La division technique du travail du régime taylorien est abandonnée pour une logique de "division cognitive du travail" permettant ainsi de mettre en avant le capital intellectuel. De plus dans ce nouveau système, le principe d'économie d'échelle est dépassé, car dans l'industrie des NTIC, c'est la première unité qui revient cher.
[...] De plus, cela crée une situation de schizophrénie pour les salariés qui souhaitent d'une part une hausse de salaire et le maintien de leur emploi et d'autre part un rendement maximal de l'entreprise qui passe souvent par une réduction de la masse et des couts salariaux. En marge de cette pratique, une éthique des affaires se développe. Cette doctrine prend en compte les intérêts de tous les acteurs de l'entreprise en plus de l'objectif essentiel de la maximisation du profit. D'après le président du conseil scientifique de l'association Attac, le nouveau capitalisme peut être régulé. [...]
[...] Le capitalisme suit un système de vagues successives d'innovations technologiques mis en avant par la théorie de Schumpeter. L'apparition des NTIC symbolise le dernier cycle. Cependant, malgré la période prospère au début des années 1990, ce nouveau capitalisme a subi une période de difficultés à la fin des années 1990 avec le ekrach. Toutefois, sa prospérité n'est pas pour autant terminée car l'expérience historique montre que l'application de nouvelle technologie nécessite un temps d'adaptation du fait de l'apprentissage et les réorganisations au sein des entreprises. [...]
[...] Peut-on parler de mondialisation alors qu'une partie si importante de la planète est pratiquement exclue de la finance internationale ? Dans la nouvelle économie, les actionnaires ont récupéré leur pouvoir de décision. Cette modification s'est opérée à la suite de plusieurs caractéristiques : la montée des conflits sociaux, la réduction de l'endettement bancaire des entreprises et l'apparition des gestionnaires collectifs de l'épargne. Les actionnaires ont exercé un contrôle plus ou moins néfaste sur les dirigeants des sociétés les poussant à maximiser les profits. [...]
[...] Les entreprises cherchent donc à se concentrer pour devenir des grands groupes mondiaux ce qui remet en cause la théorie de la concurrence pure et parfaite. Les entreprises doivent donc prendre de nouveaux éléments en compte car elles subissent des transformations profondes avec une accélération de la mondialisation et la remise en cause de l'économie standard. De plus, la maîtrise de l'information est au cœur de ce nouveau capitalisme. La finance a un impact important sur l'économie moderne. Les NTIC ont favorisé la globalisation financière. [...]
[...] "Le nouveau capitalisme", Dominique Plihon (2005) A travers cet ouvrage, l'auteur, D. Plihon, a mis l'accent sur deux points importants. Dans un premier temps, il explique les changements opérés depuis plusieurs décennies sur le capitalisme. Dans un second temps, il va analyser l'impact de la nouvelle technologie, de la finance et les nouvelles réglementations politiques sur l'économie actuelle. Le capitalisme n'a cessé d'évoluer au cours du temps avec différentes périodes de transitions. Nous sommes actuellement en train d'en vivre une nouvelle. [...]
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