Henry Mintzberg s'est attaché à montrer que l'activité du manager et du dirigeant est plus complexe que ce qu'on peut penser. Le manager a une activité fragmentée et c'est à l'aide des relations interpersonnelles qu'il s'informe et agit en conséquence. Cependant, il insiste sur le fait qu'il a traité le sujet de manière à être compris par le plus grand nombre.
Mintzberg est le principal représentant du courant de la sociologie des organisations appelé aussi École de la contingence. Il est à l'origine d'une typologie des organisations qui fait encore référence aujourd'hui, celle-ci permet de bien appréhender les phénomènes de pouvoir et la conduite du changement.
Mintzberg a écrit 13 livres et plus de 150 articles à propos de la gestion des organisations et des stratégies de gestion. Son principal ouvrage est "Structure et dynamique des organisations", paru en 1979.
[...] Une définition plus précise de leur travail quotidien pourrait donc être bénéfique pour la formation des futurs cadres dirigeants. Mintzberg ajoute que son analyse s'adresse à des individus qui ont la responsabilité d'organisations ou de parties d'organisations cela exclut des cadres moyens mais inclus des chefs d'équipe ou de gouvernement. Mintzberg décide de repartir à zéro dans son analyse, il exclut toutes les analyses précédemment menées ainsi que les idées préconçues afin d'être le plus objectif possible. C'est ainsi qu'il arrive à aboutir à dix conclusions majeures qu'il convient de présenter : - Il observe une similarité assez forte entre les travaux de plusieurs cadres. [...]
[...] Après avoir obtenu un PhD au MIT Sloan School University, il avait fait une formation d'ingénieur, Mintzberg s'est intéressé au management, aux organisations ainsi qu'à la stratégie. Il est actuellement titulaire de la chaire Cleghorn à la faculté d'administration de l'Université Mc Gill de Montréal où il enseigne depuis plus de 40 ans. Il a également travaillé à l'INSEAD en France. Mintzberg est l'auteur de 13 ouvrages de référence sur la gestion des organisations et les stratégies de gestion. Il a également publié plus de 150 articles. [...]
[...] - Le cadre dispose de nombreuses sources d'informations, c'est à lui d'établir la stratégie de son unité et de savoir se faire comprendre auprès d'elle dans la mesure où celle-ci ne dispose pas d'autant d'éléments d'informations que le cadre. - Mintzberg ajoute que le cadre a une charge de travail assez importante et qu'il est plus ou moins contraint à effectuer une partie de son travail de manière superficielle et qu'il aurait plutôt tendance à devenir un manipulateur d'information qu'un penseur éclairé. - Il n'y a pas de science dans le travail du cadre dans la mesure où celui- ci se repose sur l'intuition. [...]
[...] C'est pourquoi il va s'attacher à donner des éléments qui permettent de répondre à la question Que font les cadres ? Il va même réussir à définir dix rôles distincts qu'un cadre se doit de remplir. Pour ce faire, Mintzberg se base sur des recherches empiriques assez poussées basées sur l'étude des agendas de cadres supérieurs ou encore l'observation détaillée de chefs de bande de jeunes. La définition de l'activité d'un cadre n'est pas évidente, Mintzberg s'est donc plongé dans la littérature de bibliothèques d'universités et y a trouvé une définition de Strong publiée en 1965. [...]
[...] Il convient de remarquer que les tâches qu'un cadre doit accomplir sont identiques depuis la parution de cet ouvrage. D'un autre côté, les cadres sont de plus en plus surmenés, cela est dû à une pression accrue infligée par leur hiérarchie, mais également à une charge de travail qui ne cesse de croître avec l'expansion des entreprises. C'est pourquoi certains groupes ont fait face récemment à des vagues de suicides au sein de leurs cadres. C'est le cas notamment de France Telecom mais également de Renault. [...]
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