Le thème de l'ouvrage est les organisations. En effet, toute l'analyse développée dans cet ouvrage consiste en l'étude des organisations, quelles qu'elles soient, de leur place dans la vie des individus et dans la société.
Comment appréhender les organisations, leur fonctionnement au sein de notre société et leur avenir ?
Selon l'auteur, les organisations sont au cœur de la vie de tout individu aujourd'hui, elles l'influencent positivement ou négativement. Et pourtant très peu d'études traitent de ce sujet. De plus, les théories des organisations actuelles sont fortement influencées par les idées de Taylor et autres auteurs classiques selon lesquels il y a une seule façon de gérer une organisation, c'est la « one best way ». H. Mintzberg veut aller à l'encontre de ces théories en mettant en évidence les fossés qu'il peut y avoir dans la gestion de deux organisations, que beaucoup de facteurs entrent en compte.
[...] Le cerveau humain est limité, le processus cognitif empêche le traitement d'un trop grand nombre d'informations, un filtrage est fait inconsciemment. Les SIG doivent donc être mis au point afin de filtrer l'information plus intelligemment. Enfin, quand on considère l'élaboration de la stratégie, il est plus adéquat de parler de programmation stratégique que de planification. Aussi, il ne faut pas oublier de conserver la pensée stratégique, un planificateur n'est pas forcément un stratège et inversement. Analyse et intuition sont donc indissociables, mais elles ne font pas tout. [...]
[...] Avoir un management dévoué et une riche culture sont des facteurs clés de succès pour les organisations. Le cercle vicieux peut s'autodétruire. Aujourd'hui, le problème ne se situe pas dans l'opposition secteur public / secteur privé mais dans la bureaucratie. Il est nécessaire de créer des organisations à taille humaine, plus petites et de les avantager car les grandes organisations ont un avantage considérable : leur taille, il n'est donc pas nécessaire des les favoriser davantage. Il faut aussi limiter les strates du management et une trop grande diversification. [...]
[...] La stratégie prend nécessairement en compte l'activité pour laquelle elle est élaborée et pas seulement les données formalisées qui aident à la construire. La situation a la particularité d'être présente peu importe la complexité de la situation. Cela se traduit notamment par le fait que la stratégie peut être délibérée ou émergente, c'est-à-dire qu'elle naît sans intentions claires de l'organisation, elle s'impose naturellement par des actions ou innovations. Une stratégie émergente est synonyme d'apprentissage et de contrôle. Elle peut néanmoins s'avérer dangereuse pour l'organisation, il faut alors la déceler assez vite pour la détruire. [...]
[...] L'hémisphère gauche est associé au mode opératoire linéaire, à la circulation séquentielle des informations, à la communication verbale L'hémisphère droit : traitement simultané de l'information, méthode holistique et relationnelle, communication visuelle et gestuelle, émotions Avec ces différences, il est possible d'attribuer la planification formelle à l'hémisphère gauche et le management informel à l'hémisphère droit, car même si le management nécessite de la planification, c'est surtout les caractéristiques de l'hémisphère droit qui font la réussite d'un manager. Le management est plus holistique et intuitif qu'ordonné et intellectuel. Une alliance entre l'hémisphère droit (impression, intuition, synthèse) et l'hémisphère gauche (raisonnement, logique, analyse) est donc indispensable. Dans ce chapitre, nous avons donc vu que hémisphère gauche et hémisphère droit avaient chacun leur rôle dans le management et la planification. Maintenant, les deux sont nécessaires, le manager doit donc coupler analyse et intuition pour bien remplir sa mission. [...]
[...] C'est un type d'organisation qui est souvent montré du doigt, comme toute organisation ou la bureaucratie est le maitre mot. Cependant, les préjugés faussent la nature de cette configuration. En effet, malgré ses défauts et les problèmes sociaux qu'elle génère, cette organisation est celle appliquée dans des géants de l'économie dont le système efficace est reconnu par tous. Eléments de réponse L'organisation mécaniste Structure Bureaucratie centralisée Procédures formalisées, travail spécialisé, division du travail poussé à l'extrême, regroupement en unités fait généralement par fonction, hiérarchie importante La technostructure est la clé, elle est chargée de standardiser les procédés de travail mais elle est clairement séparée de la ligne hiérarchique (très développée) Fonctionnels de support logistique très importants pour réduire l'incertitude Environnement simple et stable En général, organisation de grande taille et âgée Travail rationalisé et rationalisation du système technique (mais pas automatisation) Contrôle externe qui peut donner la forme de l'instrument (détenteurs d'influence externe) Contrôle interne qui peut donner la forme du système clos (cherche à contrôler l'environnement au point de devenir insensible aux fluctuations de ce dernier) Structure commune dans la production de biens et services de masse, Contexte administration, entreprises de contrôle et de sécurité Ostensiblement : processus de planification, en fait de programmation stratégique Résistance aux changements stratégiques, nécessité de revêtir la forme d'une organisation innovatrice pour se revitaliser ou celle de l'organisation entrepreneuriale en cas de besoin de redressement En conséquence, changement quantique des modes d'action. [...]
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