Néo-institutionnaliste et théorie économique de l'entreprise, théorie moderne de l'entreprise Gabrié et Jacquier firme capitaliste néoclassique
En rupture avec l'analyse néo-classique, qui met l'accent sur le système des prix au sein du marché, l'approche néo-institutionnelle s'intéresse à la justification de l'existence des organisations, compte tenu des relations contractuelles au sein de l'organisation et celles qui les relient à l'extérieur. Le néo-institutionnalisme se fonde sur les travaux initiaux de Coase avec sa théorie de l'entreprise et le problème des coûts sociaux. Cette approche fut complétée par Williamson sur les modes d'organisation structurant une économie de marché et par la présence de comportements opportunistes. Le néo-institutionnalisme a donc cela de particulier qu'il tente de légitimer la mise en place de firmes capitalistes tout en prônant l'irréalisme de certains axiomes néoclassiques.
Les auteurs se sont donc attachés à exposer la firme vue dans un cadre néoclassique pour, par la suite, critiquer certaines hypothèses qui fondent la théorie néoclassique au vu de leur manque de réalisme.
[...] La nouvelle économie institutionnelle Après avoir envisagé ces arguments, Gabrié et Jacquier exposent la nouvelle économie institutionnelle. Celle-ci se distingue des visions orthodoxes par la nouvelle dimension donnée à la firme. L'entreprise devient une organisation caractérisée par la structure contractuelle qui régit les rapports internes de ses membres. Il existe différentes théories institutionnalistes qui pourtant comportent toutes 5 caractères communs. Concept de firme : On substitue à la représentation de la firme en tant que fonction de production de la théorie néoclassique une représentation en termes de «structure de gouvernance» au centre de laquelle on retrouve les contrats de travail et notamment, la fin de la conception du travail comme marchandise. [...]
[...] Le néo-institutionnalisme se fonde sur les travaux initiaux de Coase avec sa théorie de l'entreprise et le problème des coûts sociaux. Cette approche fut complétée par Williamson sur les modes d'organisation structurant une économie de marché et par la présence de comportements opportunistes. Le néo-institutionnalisme a donc cela de particulier qu'il tente de légitimer la mise en place de firmes capitalistes tout en prônant l'irréalisme de certains axiomes néoclassiques. Les auteurs se sont donc attachés à exposer la firme vue dans un cadre néoclassique pour, par la suite, critiquer certaines hypothèses qui fondent la théorie néoclassique au vu de leur manque de réalisme. [...]
[...] Les économistes radicaux critiquent cette vision du rapport salarial. Pour eux, les conflits et frictions que l'on peut repérer au sein de la firme sont avant tout dû au mode d'organisation de celle-ci en tant qu'elle recrée un nouveau terrain propice à la lutte des classes. Pour conclure, on peut donc résumer les propos des auteurs en avançant que la nouvelle théorie institutionnaliste de l'entreprise présente de nombreux points communs avec la théorie néo-classique et que même lorsqu'elle s'en démarque, l'objectif reste inchangé : justifier l'entreprise capitaliste en terme d'efficience, mais avec des arguments différents dans la mesure où cette nouvelle théorie met de côté l'approche technique en faveur d'une approche plus organisationnelle. [...]
[...] La théorie orthodoxe va donc essuyer de nombreuses critiques, qui se manifestent notamment par l'émergence de nouvelles théories économiques de l'entreprise ayant pour objectif d'introduire un certain réalisme. Parmi elles, deux se détachent : la théorie managériale et la théorie behavioriste. La théorie managériale : Au milieu des années 30, malgré l'amélioration des conditions de travail, des salaires et des avantages sociaux, on remarque une hausse des taux d'absentéisme et de roulement et une baisse de la productivité. Les recherches où une plus grande importance est accordée aux individus et aux phénomènes de groupe se multiplient et on voit émerger cette nouvelle théorie. [...]
[...] La défense de la tradition marginaliste le marginalisme est la théorie économique reposant sur l'idée que la valeur économique résulte de l'utilité marginale Cette théorie s'est développée autour de 1870 et a abouti à la révolution néoclassique L'utilité marginale est l'utilité qu'un agent économique tirera de la consommation d'une unité supplémentaire. Cette utilité marginale décroît avec la quantité de biens déjà disponibles. La tradition marginaliste se distingue aussi par sa vision de la firme capitaliste en tant que «boîte noire» dont on considère seulement les entrées et les sorties. la théorie conventionnelle, en effet, suppose qu'elle n'a «pas d'organisation interne, pas de problème de contrôle, ni budget, ni procédures opératoires standardisées, pas de managers, pas de contremaîtres». [...]
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