Depuis plus de deux décennies, et en voulant préserver leurs intérêts, les entreprises exportatrices, les syndicats ainsi que les Etats se sont intéressés à faire des recherches et des études sur le phénomène de l'internationalisation.
L'ensemble de ces recherches ont été focalisées sur les sociétés multinationales, et donc les auteurs ont concentré leurs efforts pour analyser, seulement, le résultat. Et cela, a constitué un point faible, puisqu'il n'y avait pas une réflexion dynamique sur le processus de l'internationalisation.
WILKINS et AHARONI ont pu expliquer la réussite des grandes entreprises. Aussi, ils ont proposé une démarche pour aboutir à l'internationalisation.
Mais, d'après BUKLEY, tous ces travaux proposent des méthodes qui sont difficilement modélisées, et non assimilées théoriquement.
A la lumière de ces constats, on peut se poser les questions suivantes :
- L'internationalisation est elle un choix délibéré de la frime ? ou une étape ordinaire de son cycle de vie ?
- En plus, existe-t-il un modèle type pour s'internationaliser ?
En se basant sur ces questions, on traitera dans les paragraphes suivants la notion de l'internationalisation, ses modèles, et en dernier lieu, on analysera les facteurs poussant les entreprises à s'internationaliser.
[...] Internationalisation : Evolution du concept, de Lawrence S. Welch et Reijo Luostarinen, Journal of General Management Depuis plus de deux décennies, et en voulant préserver leurs intérêts, les entreprises exportatrices, les syndicats ainsi que les Etats se sont intéressés à faire des recherches et des études sur le phénomène de l'internationalisation. L'ensemble de ces recherches ont été focalisées sur les sociétés multinationales, et donc les auteurs ont concentré leurs efforts pour analyser, seulement, le résultat. Et cela a constitué un point faible, puisqu'il n'y avait pas une réflexion dynamique sur le processus de l'internationalisation. [...]
[...] Aussi, l'internationalisation a été évoquée pour décrire les activités de la sous-traitance. En général, ce concept a servi pour décrire les mouvements internationaux et pour désigner le processus d'augmentation de la participation aux opérations internationales. Mais toutes ces définitions restent insuffisantes. Après, on s'est intéressé à la mesure du degré de l'internationalisation des entreprises, pour les comparer. Ainsi, la méthode suggérée a été sous forme d'un ratio qui mesure le pourcentage des ventes à l'étranger par rapport au chiffre d'affaires total. [...]
[...] C'est aussi le cas de l'internationalisation, puisqu'il faut avoir des contacts sur le marché cible. Et ce pour : - optimiser le temps et le coût ; - avoir une bonne circulation de l'information ; - combler les lacunes dues à la différence culturelle ; - se sentir proche, physiquement, des nouveaux partenaires :Risque et incertitude Et dans la même veine, l'entreprise se méfient toujours de ses homologues, surtout si elle ne sait rien sur eux. Mais, le fait d'avoir des contacts peut la rassurer et lui constituer une garanti morale :Contrôle L'entreprise fait appel à des intermédiaires qui sont proches de sa cible ; Et ce, pour agir en toute connaissance de ses caractéristiques. [...]
[...] Les études Nordic ont prouvé que pour renforcer l'internationalisation, il faut mettre en place les investissements nécessaires. L'installation des sociétés étrangères dans un pays peut compromettre son économie. C'est pour cela, que les Etats en général créent beaucoup de contraintes. Donc, et pour franchir ces obstacles, l'organisation procède par une acquisition des entreprises nationales pour s'installer sereinement et rapidement. Il sera judicieux de préciser que chaque environnement à ses propres caractéristiques, c'est pourquoi, il faut traiter chacun à part au lieu de généraliser. [...]
[...] Conclusion D'après ce qui précède, les études faites n'ont pas réussi à présenter un modèle-type que les entreprises, désirant s'internationaliser, peuvent appliquer. Or, elles ont recensé un certain nombre de dimensions communes des multinationales, qui ont connu un succès dans leurs activités. D'ailleurs, l'internationalisation dépend plus de l'activité de ladite firme, qu'à sa taille, et qu'à son expérience. Ainsi, la survie d'un ensemble d'entreprises, opérant dans des secteurs d'activités spécifiques, exige de se lancer directement dans le processus de l'internationalisation. [...]
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