La clé des résultats obtenus et de la fascination suscitée par les leaders réside dans leur manière de gérer les émotions. En effet, leurs faits et gestes ont par définition un impact émotionnel lourd. C'est pour cette raison d'ailleurs que les leaders qui ont compris l'importance et l'influence des émotions et parviennent à constamment améliorer leurs perceptions des émotions – les leurs et celles de leurs équipes- se distinguent. La tâche émotionnelle du leader est à l'origine même du leadership. En tant que meneur émotionnel de ses équipes, il doit les guider vers des émotions positives afin d'obtenir le meilleur de chaque individu (notion de résonance). Dans le cas contraire, il aboutira à une situation de dissonance. De plus l'équilibre émotionnel de chacun repose sur ses relations avec les autres. Les émotions se diffusent constamment entre les individus car chacun d'entre nous émet et perçoit des signaux émotionnels, par la parole ou le non verbal. Ce taux de diffusion est cependant plus élevé pour les émotions positives, comme en témoigne l'exemple du rire communicatif. Ainsi, l'attitude, l'opinion ou le discours d'un « meneur émotionnel » influencent très nettement le climat émotionnel d'un groupe. Il n'est pas forcément le dirigeant officiel, mais celui qui donne le ton émotionnel d'un groupe. La force de propagation des émotions d'un leader dépend de son aptitude à les transmettre, à être expressif. Les leaders expansifs attirent les bons éléments, car il est agréable de travailler pour eux.
[...] En revanche, associé au style visionnaire, les résultats peuvent exceller. Un leader autoritaire donne des ordres, impose ses idées, et pense tout contrôler. Le climat est donc négatif, car les individus, par peur, refusent de s'opposer à un tel leader et la motivation au même titre que le moral diminue. Cependant, ce style peut être efficace dans des situations de crise ou d'urgence. Les compétences que requiert un tel style sont l'influence, la volonté et l'initiative, ne laissant pas de place à l'empathie et encore moins au contrôle de ses émotions –contrôle de soi-. [...]
[...] Chapitre 3 : neuro-anatomie du leadership On distingue 4 compétences d'intelligence émotionnelle majeures : - la volonté de résultats - la capacité à prendre des initiatives - l'aptitude au travail en équipe et à la collaboration - la capacité à mener des équipes Cependant, pour qu'une entreprise prospère durablement, il faut qu'elle se dote, non pas d'un leader charismatique mais qu'elle encourage et entretienne des comportements de leadership au sein de son entreprise. Un bon usage de l'humour est propre à certains leaders performants. La notion d'intelligence émotionnelle outrepasse celle de culture. La conscience de soi (connaître ses valeurs, émotions et motivations grâce à l'introspection et la réflexion) permet de travailler de manière authentique et inspirée, de faire des choix cohérents en matière de carrière et de cerner notre vision du plaisir. Celui-ci développe l'implication, la motivation et la performance d'un individu. [...]
[...] Cela nécessite diverses compétences d'intelligence émotionnelle et surtout la capacité à savoir en changer et s'adapter. Des six styles de leadership existant, en posséder quatre et de surcroît, favorisant la résonance fait d'un tel leader un leader exceptionnel. Pour savoir quel style adopter, les leaders les plus brillants n'ont pas de recette, ils agissent intuitivement. Ce qu'il faut retenir, c'est que le répertoire d'un leader n'est pas figé, il peut évoluer et devenir plus riche en développant les compétences d'intelligence émotionnelle requise par chacun des styles. [...]
[...] L'intelligence émotionnelle au travail, D. Goleman, R. Boyatzis, A. Mckee Chapitre Intelligence émotionnelle et leadership La clé des résultats obtenus et de la fascination suscitée par les leaders réside dans leur manière de gérer les émotions. En effet, leurs faits et gestes ont par définition un impact émotionnel lourd. C'est pour cette raison d'ailleurs que les leaders qui ont compris l'importance et l'influence des émotions et parviennent à constamment améliorer leurs perceptions des émotions les leurs et celles de leurs équipes- se distinguent. [...]
[...] Effectivement, chaque style fait appel à des compétences d'intelligence émotionnelle particulière, certains privilégiant la résonance et d'autres la dissonance. Le visionnaire montre la direction dans laquelle aller sans imposer la manière d'y parvenir, laissant chacun libre d'agir. Cela favorise un climat positif, un travail collectif en vue d'un même objectif, et par là une efficacité irréprochable. Les compétences requises sont l'inspiration et la croyance en la vision nouvelle, la transparence, et surtout l'empathie pour susciter l'intérêt chez les autres. L'entraîneur prend le temps d'avoir des discussions personnelles avec ses subordonnés et crée ainsi des liens de confiance. [...]
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