Vos idées changent tout, Issac GTEZ, Alan ROBINSON, management des idées, idées des salariés, entreprise
La première partie du livre commence avec un constat : c'est que les entreprises européennes ne s'inscrivent pas dans la modernité en matière de gestion des suggestions d'idées qui d'ailleurs constitue la source d'excellence des entreprises japonaises et américaines.
La cause de ce désintéressement en créativité est due à trois causes :
- incompréhension de la portée des idées et de la créativité des salariés
- conviction que les salariés n'ont pas de capacité créative (nuance de la théorie X de Mc GREGOR) (les salariés ne font aucun effort, ils ne sont pas motivés, ils ne prennent pas de responsabilité)
- ou encore le fait de rester sceptique quant aux résultats de ces idées (arrière pensée négative)
Pour montrer l'importance des idées au sein de l'entreprise, les auteurs ont fait appel à la théorie de l'innovation de Joseph SHCUMPETER qui stipule que : l'innovation c'est le moteur de la croissance, mais ses travaux n'ont été reconnus qu'après le déclin du keynésianisme que ça soit de la part des praticiens (exemple du PDG de GENERAL ELECTRIC) ou des théoriciens [néo-schumpetériens (ROMER) à travers la théorie de la croissance endogène].
[...] Toutefois, la question du choix entre l'amélioration continue via le SMI et le jackpot d'innovation ne se pose même pas car ce jackpot n'est pas une source de croissance durable, il permet certes de donner un avantage concurrentiel mais qui reste à très court terme à cause de la concurrence et l'environnement. Aussi, pour bien manager et réussir son SMI il faut prendre l'innovation comme un défi et impliquer toutes l'entreprise dans la réalisation de ce défi qui responsabilise d'avantage ses salariés dans le succès des idées et du SMI qui constitue le pilier du management de l'innovation grâce à plusieurs points cités dans le résumé ci-dessus. En gros la tendance et la forme future d'un bon SMI réside dans l'implication de l'ensemble de l'entreprise. [...]
[...] Pour montrer l'ampleur de l'économie des idées on cite l'exemple suivant : La performance d'un ordinateur (soit la croissance pour une entreprise) ne dépends pas du HARDWAR (machine, technologie) mais plutôt du SOFTWAR (méthode de gestion . Pour deux autres théoriciens WEITZEMAN et AMARTYA SEN : la croissance est le résultat des idées nouvelles. Pour soutenir cette idées il y avait cinq exemple d'entreprise qui ont pu réaliser des gains importants grâce aux idées de leurs salariés, parmi ces idées il y a celle de l'entreprise DELPHI qui a gagner 3.5 millions d'euros à cause d'une simple idée d'un de ses salariés automobile qui a pensé à insérer une petite pièce de métal dans une des machines constituant le processus de production. [...]
[...] Donc pour être performante et réussir son SMI, il ne faut pas juste le mettre en place, mais il faut s'assurer que ce dernier soit élégant, léger et simple (voir résumé détaillé). La quatrième partie essaye de mettre au claire la fausse relation entre l'innovation et l'existence ou la performance des entreprises et ce à travers des exemples comme celui de Microsoft. Donc cette performance dépends aussi d'autre chose comme de bons mécanismes de gestion et aussi de puiser toutes les sources d'informations disponibles pour l'entreprise. [...]
[...] En gros, un bon SMI élégant doit impliquer toute l'entreprise avec l'ensemble de ses parties prenantes : salariés, direction, client,, fournisseur . chose qui constitue l'avenir et la tendance future du management des idées. Partie 5 éveiller le potentiel créatif de vos salarié (déploiement du SMI) Cette dernière partie comporte une check-list d'un diagnostic sous forme de questionnaire qui permet de faciliter la décision pour les managers concernant la nature du SMI le plus adapté à leur organisation. Cette check- list comporte principalement 5 volets : La vision de la direction Le processus de traitement des idées Le schéma de la reconnaissance Les indices de performance L'implication du management intermédiare Résumé du livre La créativité des idées constitue le pilier de la croissance et de la performance, chose que les entreprises européennes ignoraient au début vu qu'ils optaient pour la théorie X de Mc Gregor. [...]
[...] Ensuite on propose un graphe qui met en confrontation le niveau d'éducation formelle et la créativité des idées : Maîtrise universitaire Idées Doctorat Temps Comment éveiller la force des idées des salariés du front line La fin de cette partie introduit une nouvelle notion qui répond à la question ci-dessus à savoir le SMI : Système de Management des Idées que beaucoup d'entreprise ont introduit comme TOYOTA et qui lui a permis d'avoir 21 idées/an. dElfi le premier fabricant automobile au monde Ce système a pour objet d'impliquer les salariés dans la performance de l'entreprise en mettant à leur disposition un moyen qui leur permet d'avancer leurs idées et de les réaliser dans le cadre d'un système formel et bien structuré. Ce système ce base sur les aspects suivants : 1. [...]
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