Cet article débute avec le postulat qu'il existerait un lien entre le multimédia et les divers usages économiques de la connaissance, en particulier dans les secteurs que l'on pourrait nommer « oligopolistiques », c'est-à-dire utilisant une grande surface, peu de vendeurs mais un nombre fort conséquent d'acheteurs (comme le marché de l'automobile ou des micro-ordinateurs par exemple).
En effet, dans les années 90 émergent les Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication qui permettront un échange plus efficace des connaissances intra et inter entreprises. Sont alors catégorisés deux pôles de communication :
- La Communication Universelle-Voix-Données (CUVD)
- Les téléservices
[...] Car justement, le fait de partager ces informations en groupe sera fondateur pour l'organisation, d'après J. Saglio, on pose d'habitude l'acquisition des savoirs sur la motivation personnelle, donc que ce serait un apprentissage tout à fait individuel, or, les travaux de sociologie du travail mettent en évidence le rôle déterminant des collectifs de travail et le fait d'inscrire du relationnel dans l'apprentissage et le partage. Car ce serait par ces collectifs et par un dialogue sans cesse repris, en chaînes de micro- échanges, que les individus et le groupe constituent leurs savoirs ; les actions et les décisions, même individuelles s'ancrent dans ce savoir commun et participent à son actualisation Les connaissances tacites étant plus personnelles et se basant plus sur le relationnel, prennent alors tout leur sens dans l'avancée de l'entreprise. [...]
[...] Sont alors catégorisés deux pôles de communication : La Communication Universelle-Voix-Données (CUVD) Les téléservices Ceux-ci vont alors s'ajouter ou remplacer les technologies téléinformatiques et de communication actuelles en autorisant le partage de connaissance à distance. Cela engage un changement au niveau de la marchandise, car ici, ce que l'on souhaite transporter, transmettre, c'est-à-dire la connaissance, se trouve être immatériel. Nous allons donc voir se développer un partage de systèmes de connaissances à l'intérieur des entreprises mais aussi entre elles, leurs partenaires ou leurs succursales. Nous pouvons alors nous demander quel impact ceci va générer au niveau de la coordination d'une entreprise. [...]
[...] C'est ici qu'entre en jeu le multimédia et ses nouveaux apports, nous le verrons par la suite. Il est vrai que l'on a tendance à rendre plus importants les échanges réguliers et formels, car ils s'inscrivent dans la mécanique de l'entreprise et sont là pour rendre compte de ce qui s'y passe. Or, on dénigre trop souvent les discussions privées qui elles aussi font avancer la machine. Par exemple, la machine à café est un vecteur de communication très efficace, le Siècle des Lumières a développé ses plus grandes idées autour d'un café. [...]
[...] Pour certaines personnes l'utilisation des TIC représente encore un certain mystère, et plus une appréhension qu'un réel refus d'apprendre. Cependant, nous avons donc pu voir que ces nouveaux moyens étaient de plus en plus nécessaires, surtout dans l'échange de la connaissance tacite plus particulièrement difficile à échanger. Ceci opère un changement non des moindres sur les canaux multimédias. On a là un désir d'autonomie et moins de contrôle hiérarchique pour justement faciliter cet autocontrôle. Un changement : introduction de la cg tacite sur les canaux multimédias. [...]
[...] Le tout formera une synthèse appliquant une représentation des états du monde. Pour reprendre ceci, voici un tableau explicatif tiré de l'ouvrage étudié. Comme nous le voyons, avec les deux types de connaissances se distinguent deux façons de les transmettre. Le moyen direct, plutôt en face à face et de vive voix et, le moyen indirect mettant en place un médiateur le plus souvent issu du multimédia et des TIC. La difficulté réside dans cette question, comment transmettre de manière officielle les échanges informels ? [...]
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