Fiche de lecture Philippe Bernoux - la sociologie des organisations

Thèmes abordés

Bernoux, fiche de lecture, chapitre, master, lecture, résumé

Résumé du document

Cette fiche de lecture reprend l'essentiel de l'ouvrage de façon structurée avec des exemples et des principes clés. Idéale pour comprendre les principaux shémas d'analyses théoriques rapidement. Fiche de lécture réalisée dans le cadre d'un master 2 niveau science politique.

Extraits

[...] Chapitre 6 Les trois concepts de l'analyse stratégique sont : Le système d'action concret : ensemble des relations qui existent entre les membres et qui sont dépendent de l'environnement, qui s'ajustement quotidiennement ce qui permet la résolution des problèmes quotidiens. La zone d'incertitude : dans toute organisation, il existe des incertitudes. L'analyse stratégique étudie cette incertitude ayant sa source dans l'environnement. Le pouvoir : capacité d'un acteur d'agir sur un autre acteur. Pour avoir le pouvoir, il faut la compétence, la maitrise des relations à l'environnement, des connaissances et la connaissance des règles de fonctionnement. L'analyse stratégique s'aide de l'analyse des pouvoirs et de celles des zones d'incertitude pour construire des systèmes et des sous systèmes d'actions concrètes. [...]

[...] - La tendance socio-anthropologique Autre courant : l'analyse institutionnelle, qui étudie les symboles, les croyances, les rites, la manière dont l'environnement contribue à les construire. L'école socio-technique L'organisation est définie comme une interaction entre deux systèmes (social et technique). Un système socio-technique ouvert est autorégulateur car il combine moyens de production et production. Le composant technologique détermine la capacité d'autorégulation. Pour optimiser les rapports entre technique et organisation, il faut toujours rechercher une organisation plus souple, ce qui permet aux travailleurs de mieux accepter les changements. [...]

[...] La perspective humaniste utilise la théorie des besoins dans une approche philosophique de l'homme en société, mais n'explique pas son organisation. Chapitre 4 Participation et intégration : Dans cette partie se pose deux questions : comment surmonter le fait qu'individu et groupe résistent au changement, et comment intégrer les groupes informels dans els organisations ? Selon Jean Daniel Reynaud, les groupes primaires, que l'on peut considérés comme primaires sont fondés sur des rapports non liés à l'exécution du travail. Ces groupes répondent à trois nécessités : pour survivre, toutes les organisations ont besoin d'échanges d'information et de rapports entre membres qui soient simples et libres, ainsi que de contact direct où la motivation des membres puisse se renforcer Ces relations informelles constituent aussi un moyen de défense et de protection contre l'organisation. [...]

[...] Le but est de réaliser un maximum de profit au travers d'une organisation rationnelle du travail et du système productif. Comme essaye de le démontrer Weber, l'éthique protestante fournit la motivation nécessaire à la satisfaction de produire toujours plus. - l'arrivée des valeurs bourgeoises : la bourgeoisie devient une classe révolutionnaire, qui s'intensifie en bouleversant l'ordre hiérarchique établi. La société industrielle amène un ordre nouveau dans tous les domaines de la vie sociale en transformant les valeurs, les pensées, les mentalités. [...]

[...] Il est donc nécessaire de voir ce que la psychologie individuelle et la culture de groupe apportent comme éclairage au concept de système d'action concret. L'enracinement psychologique : Il existe un lien de l'individu à l'entreprise qui peut être expliqué grâce aux apports de la psychanalyse d'une part et grâce à ceux du courant léwinien et socio-technique d'autre part. Freud et l'organisation : L'être humain est un être de désirs et il ne peut y avoir d'expression sociale de ces désirs. [...]