Dans une société où la difficulté de la production ne réside plus dans l'approvisionnement en
matières premières, mais dans la façon d'utiliser ces matières premières, la question de l'information,
de sa disponibilité, de son tri est primordiale. Elle se résoudrait aisément avec l'informatique si deux problèmes supplémentaires n'apparaissaient pas. Le premier est que la quantité d'information n'est pas le critère à considérer, mais bien plutôt la qualité de l'information. Or, qui d'autre qu'un homme peut juger de la qualité d'un compte-rendu de laboratoire ou d'un manuel d'appareil ménager? Le second est le fait que toute l'information n'est pas disponible sous forme numérique. Le fût-elle qu'elle ne serait pas facilement transmissible. C'est pour cela que des écoles comme l'ESIM ou les Arts et
Métiers maintiennent l'enseignement du moulage et du façonnage mécanique : parce qu'une telle
réalité ne se comprend qu'une fois expérimentée.
[...] Motivation des élèves : = Les élèves apprennent peu et mal (disons-le tout net), parce qu'ils sont peu motivés. Pourquoi? Parce que, pour chaque élève, dans le large spectre des matières enseignées, il en est toujours une ou deux qui n'intéressent pas. Parce que l'esprit de l'école est faible aussi. Il faudrait mettre en place des cursus à dominantes : par exemple, à dominante mécanique ou à dominante chimie, en ne gardant dans le tronc commun que les bases et les matières transversales (langues, management, informatique . [...]
[...] Ce modèle de développement est donc résolument tourné vers une augmentation des compétences des individus et une augmentation de qualité des produits : c'est une entreprise apprenante Une meilleure maîtrise de la complexité par la transversalité La transversalité des projets est le maître mot du KM, m'a-t-il semblé à la lecture de l'ouvrage. Aussi je me permets de donner quelques exemples de transversalité du monde du logiciel libre. De nombreux programmeurs, qui ne se seraient jamais rencontrés autrement, travaillent ensemble. Par exemple, des ingénieurs-militaires sont présents dans certains projets libres. Des scientifiques connaissent la communauté du libre et participent, sous diverses formes. Le plus bel exemple est le processeur Léon4, inventé par la communauté du logiciel libre, qui peut fonctionner dans l'espace, avec les contraintes associées (pression, température . [...]
[...] Pour l'esprit de l'école, des discours plus réguliers de M. Fabre seraient les bienvenus. Communication entre élèves/professeurs/administration : = Le courant passe souvent mal entre les différentes branches de l'EGIM. Pour ne citer qu'un exemple : un problème informatique empêche de créer des emplois du temps convenables pour les élèves, mais le Centre des Ressources Informatiques (CRI) ne fait rien parce qu'il n'a pas été prévenu, ceci parce que la personne chargée de l'emploi du temps ne connait pas le CRI. [...]
[...] Constituer une mémoire de l'EGIM. Répérer les potentiels des élèves et des personnels et mieux les utiliser. Améliorer la communication entre les élèves, les enseignants-chercheurs et l'administration. Nos réalisations positives : La création de clubs assez nombreux cette année. La création d'équipes transverses : le Centre des Ressources Infomatiques (administration) travaille main dans la main avec le Groupe Info (élèves) et les enseignants d'informatique. De nombreux fonds documentaires : par exemple, les polycopiés de cours des anciennces écoles. Que font nos concurrents : Exemples d'intégrations réussies : l'Institut National Polytechnique de Grenoble a réussi à rassembler des écoles très diverses dans un ensemble harmonieux et y gagne en réputation et en transversalité des enseignements. [...]
[...] L'auteur dénombre huit causes fréquentes d'échec, je les regrouperai dans trois catégories. Ne pas tenir compte de la nature humaine du savoir et surtout du savoir-faire, par exemple croire que tout le savoir d'une entreprise peut être numérisé. Ne pas tenir compte des spécificités de l'entreprise et de son contexte, par exemple, manager des Français comme des Américains. Ne pas appliquer les règles du management traditionnel au KM, par exemple, ne pas expliquer les tenants et les aboutissants du KM aux employés et parvenir ainsi à leur démotivation complète. [...]
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