L'entreprise multiculturelle - Yvon Presqueux

Résumé du document

Le livre d'Yvon Pesqueux est essentiellement basé sur des thèses et recherches de grands auteurs tels que Hofstede, Martes, Braudel, Iribarne. Dans son ouvrage il développe les différents apports qu'ils ont effectués par exemple à propos de la mondialisation, la culture nationale ou encore la dualité de la culture. Il les explique et les analyse. Il y apporte également sa vision à travers son expérience personnelle et ses recherches. En effet dans chaque chapitre il développe la vision, les démarches et les apports de ces différents auteurs de références sur le sujet. Mais il ne s'arrête pas à un simple exercice d'exposer de ces théories, il les décode y apporte sa vision. Par conséquent, il permet aux lecteurs de comprendre ce que ceci signifie concrètement et donc de voir plus aisément l'impact et le changement de vision que cela implique.

Extraits

[...] Pesqueux comme son nom l'indique porte sur l'entreprise multiculturelle et à pour but de faire le point, à la fois sur les logiques culturelles, les concepts et les instruments de la gestion de ce type d'entreprise. Ceci est étudié de deux façons différentes l'une purement intellectuelle et l'autre pratique. Toutefois, l'auteur précise que cela reste insuffisant, car ces deux voies d'analyse ne tiennent pas compte l'une de l'autre et il faut donc trouver un juste équilibre entre ces deux voies. [...]

[...] Celle-ci est une interprétation de l'anthropologie et se sous- divise en différents concepts (aire culturelle, ethnoscape, technoscape . ) qui sont des plus intéressants lorsqu'on les applique à l'entreprise multinationale. Nous pouvons conclure par le fait que la mondialisation est une course effrénée aux opportunités commerciales avec donc des entreprises qui négligent la diversité culturelle, ceci est visible notamment ici à travers le modèle américain. Chapitre 2 : La culture nationale et la gestion Dans ce second chapitre de l'ouvrage Y. Pesqueux explique et utilise les apports d'auteurs tels que G. Hofstede, P. [...]

[...] L'auteur rajoute que le multiculturalisme est une notion bien plus riche que ce qui apparaît sous cet angle de réflexion. Enfin dans un dernier temps l'auteur nous offre une addition de conceptions de la culture différente selon les auteurs et les époques. Commentaire personnel Cet ouvrage date de 2004 et est donc relativement récent, il nous offre une vision moderne de l'entreprise confrontée à la mondialisation et aux questionnements sur les cultures qui en découlent. Ce livre nous éclair sur les rapports entre la culture et le management des entreprises multinationales, il répond à beaucoup d'interrogations à propos des entreprises et de la mondialisation, des cultures . [...]

[...] Et offre une vision très complète du multiculturalisme et de la diversité culturelle. L'auteur n'y répond pas seul et utilise donc les réponses d'autres auteurs tels que Hofstede. Il faut rajouter à cela les illustrations que fait Pesqueux de ces concepts et qui au final apportent une vision très complète du multiculturalisme. On peut également noter que la conclusion est originale avec la comparaison des visions d'Aristote et Confucius. Personnellement, le sujet de cet ouvrage m'intéresse particulièrement, car sa problématique est moderne et ses réponses sont appuyées sur un grand nombre d'auteurs ce qui offre une vision très complète de ce sujet. [...]

[...] afin de synthétiser au maximum ce qu'est la prise en compte de la culture nationale en gestion. Il aborde donc cette problématique, qui se pose depuis quelques décennies. Il développe d'ailleurs la thèse de Hofstede qui fut un pionnier en matière de recherche sur les interférences entre les composants de la culture nationale et l'organisation des entreprises. On peut constater que les positions dans ce domaine sont multiples avec notamment des visions du lieu d'acculturation différentes : soit comme une organisation dans une perspective utilitaire soit comme un ordre de la culture nationale qui vise d'abord à être compréhensive, mais reste néanmoins empreinte de déterminisme culturel. [...]