La mutation de l'environnement de l'entreprise, a conduit a une remise en cause du système d'orientation stratégique traditionnel et ce principalement à l'aide de l'économie industrielle et des différents outils, méthodes et instruments d'analyse qui la caractérise.
La théorie économique propose une réponse claire quand à la forme d'organisation industrielle la meilleure pour la société : la concurrence pure et parfaite. L'objectif est donc de prévoir une « workable competition » et ce par le biais de différentes loi antitrust (Sherman Act – 1890, Clayton Act – 1914…). Le schéma de base de l'économie industrielle américaine voit alors le jour comprenant : les conditions de base (offre et demande), les structures de marché, les comportements et les résultats. Les années 70 ont laissés place à une relâche de l'antitrust pour plusieurs raisons : retour en force du libéralisme, complication extrême des procès antitrust et une internationalisation croissante des échanges. L'école d'Harvard qui proposait un interventionnisme pour corriger les erreurs du marché disparaît pour laisser place à l'école de Chicago qui met l'accent sur les lacunes des gouvernements, des organisations… et de son analyse. Néanmoins, la problématique de base reste inchangée : quelle est la forme la plus efficace d'économie industrielle ? Quel doit être le degré d'intervention de l'Etat ?
La différence réside dans la place grandissante donnée au comportement stratégique des entreprises.
[...] Cela induit un système : a prendre ou à laisser. Au second degré : la discrimination se fait sur les quantités (plus on achète, moins c'est onéreux), ou sur la qualité (moins bonne qualité pour ce qui ont une faible propension à payer et inversement). Au troisième degré : fixe un prix en fonction d'une typologie des consommateurs (âge, localisation Va permettre de fixer un prix maximum sur chaque sous-marché. Pour mettre en place cette pratique discriminante des prix, l'entreprise doit : bénéficier d'un pouvoir de marché, pouvoir identifier différentes catégories d'acheteurs et empêcher la revente des produits (par les consommateurs qui l'ont obtenu au prix le plus bas). [...]
[...] Action sur les structures de marché : les entreprises peuvent mettre en place des stratégies de captation de rentes ou bien créer des barrières artificielles institutionnelles dans l'objectif de chercher des rentes pérennes provoquées par l'impossibilité à de nouveaux entrants d'arriver sur le marché. Chapitre 3 : les coûts de transaction (J. Roussel) Le questionnement sur les coûts de transaction est né d'après la question de Coase en 1937 : Why is there an organization ? Selon lui, l'entreprise existe car elle permet la réduction des coûts de transaction. En effet, les transactions sur le marché entraînent des couts de surveillance et de négociation. [...]
[...] Les années 70 ont laissé place à une relâche de l'antitrust pour plusieurs raisons : retour en force du libéralisme, complication extrême des procès antitrust et une internationalisation croissante des échanges. L'école d'Harvard qui proposait un interventionnisme pour corriger les erreurs du marché disparaît pour laisser place à l'école de Chicago qui met l'accent sur les lacunes des gouvernements, des organisations et de son analyse. Néanmoins, la problématique de base reste inchangée : quelle est la forme la plus efficace d'économie industrielle ? Quel doit être le degré d'intervention de l'Etat ? La différence réside dans la place grandissante donnée au comportement stratégique des entreprises. [...]
[...] Années 90 marquées par la globalisation stratégique et la recherche de flexibilité : développement de la méthode des scénarios. Années 2000 : nouvelle économie remise en cause des stratégies traditionnelles avec l'espace et le temps. Les fondements économiques de la stratégie d'entreprise : L'entreprise : recherche de profit et de croissance : L'entreprise est le point de départ d'analyse de l'économie industrielle. En économie classique et néo-classique, l'entreprise est une boîte noire ; elle n'a aucune action sur le marché. [...]
[...] Les principaux déterminants de l'intégration verticale : Selon R.Coase (1937), une entreprise va s'intégrer verticalement si le coût de coordination interne est moins élevé que les coûts de transaction de l'utilisation des mécanismes de marché. Ajoutée à cela, une simple répétition des coûts de transaction va pousser les entreprises à intégrer verticalement la fonction (Oliver Williamson 1979). L'intégration verticale peut aussi provenir d'une réponse comportementale poussant les entreprises à accroître leur pouvoir de marché, ceci va alors créer des barrières à l'entrée mais aussi une limitation de la concurrence actuelle et potentielle. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture