Dans les trois premiers chapitres, l'auteur s'attache à présenter les différentes stratégies managériales et organisationnelles, dont elle analyse les spécificités et les finalités, en montrant, comment elles se sont inspirées les unes des autres dans le temps. Les trois derniers chapitres forment la seconde partie de l'ouvrage. Il y est exposé l'approche critique des sociologues qui visent à replacer l'homme au cœur des organisations. Ceci a pour ambition de faire ressortir les limites de la rationalité, de l'efficacité, du contrôle et de la prévisibilité qui constituent les objectifs et les modalités des organisations abordés dans la première partie
[...] Taylor présage cela lorsqu'il affirme : Dans le passé, l'homme venait en tête. A l'avenir, c'est le système qui viendra en premier Tout est dit. [...]
[...] Dans les trois premiers chapitres, l'auteur s'attache à présenter les différentes stratégies managériales et organisationnelles, dont elle analyse les spécificités et les finalités, en montrant, comment elles se sont inspirées les unes des autres dans le temps. Les trois derniers chapitres forment la seconde partie de l'ouvrage. Il y est exposé l'approche critique des sociologues qui visent à replacer l'homme au cœur des organisations. Ceci a pour ambition de faire ressortir les limites de la rationalité, de l'efficacité, du contrôle et de la prévisibilité qui constituent les objectifs et les modalités des organisations abordés dans la première partie. Synthèse de l'ouvrage I. [...]
[...] L'auteur nous explique ensuite que l'unification (au niveau géographique) et la standardisation (au niveau qualitatif) des instruments de mesure avaient permis de mieux contrôler l'espace social, à travers la vérité unique qu'ils tendaient à générer. En d'autres termes, la modernité avait annoncé une ère de la pensée unique. C'est précisément l'inverse. En effet, la modernité peut se réduire à trois processus fondamentaux qui en ont conditionné l'essence et l'aboutissement : l'individualisation, la rationalisation et le décentrement. Ce dernier point infirme l'argumentation de l'auteur, en cela que le décentrement correspond à l'autonomisation de la raison (il est donc la résultante des effets combinés de l'individualisation et de la rationalisation). [...]
[...] Avec la dématérialisation de l'espace et du temps de travail d'un côté, et la diversification des tâches de l'autre, quelque chose qui paraissait aussi immuable que les critères de rémunération est totalement bouleversé. Ceci témoigne de l'époque charnière dans laquelle nous nous trouvons et qui rend caduques les grilles de lecture organisationnelles antérieures, les unes après les autres. La conjoncture économique durablement défavorable qui a provoqué la précarisation de l'emploi, sa ‘flexibilisation' et tout simplement sa rareté, a instauré un instrument de contrôle plus efficace et plus redoutable que tous les autres : le chômage. [...]
[...] Le passage d'une société stable et essentiellement rurale à une société dynamique et majoritairement urbaine, a connu des modalités qui ont varié en fonction de déterminants historiques et culturels. Il n'y a donc pas eu de mode de transition unique, mais une multitude, qui a dépendu de la prise en compte de certains facteurs donnés comme le contexte social (nature et origine sociale de la main d'œuvre ; rapports sociaux existants, notamment familiaux). L'industrialisation s'est par conséquent appuyée à ses débuts sur les structures sociales préexistantes, pour mieux en tirer profit : la gestion paternaliste en est le prolongement, et le recrutement par ‘homosocialité' la modalité. [...]
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