Trois questions illustrent la problématique générale du changement : Que veut-on faire évoluer (des attitudes, des comportements, des structures, des leviers d'actions, des stratégies individuelles) ? Comment séquencer en phases, et non verrouiller en planifiant, un cadre pour l'action (répondre et interpréter les symptômes et mécanismes organisationnels, identifier les vrai problèmes à l'aide des acteurs, s'attaquer aux vrais priorités sans s'arrêter sur la gravité ou le coût de certains points en s'appuyant sur des actions qui serviront de levier au changement) ? Comment tout mettre en œuvre (opportunité, confiance et engouement des acteurs par intérêt et non par conviction partisane) ?
Sommaire
CHANGER, MAIS QUOI ?
Centraliser ou décentraliser, un combat de clerc
Le changement par le jeu sur les structures
Le certificat de bonnes m'urs fiscales
Organisation formelle et organisation réelle
Changement par les jeux sur les attitudes
La mauvaise volonté des vérificateurs
Des acteurs bornés ou intelligents ?
DES SYMPTOMES AUX PROBLEMES
Le stock intermédiaire comme symptôme
L'intelligence humaine comme problème
Qu'est-ce qu'une étape dans un processus de changement
Pourquoi parler de symptômes
La compréhension des problèmes comme mécanisme d'écoute
Les outils d'écoute
Comprendre et maîtriser la complexité organisationnelle et systémique
Qu'est-ce que le réalisme méthodologique
Les points clés du raisonnement stratégique (rappels)
La ressource principale de l'acteur le plus puissant
La recherche de l'autonomie
LA RECHERCHE DES PRIORITES
Peut-on tout traiter à la fois
Le changement systémique n'implique pas une action globale
Ex Européenne Banque, Responsable mais pas coupable
Des symptômes au problème, choix de la priorité stratégique
La dimension systémique des priorités
La formulation paradoxale de l'action
Symptômes, problèmes, régulation, et externalisation
DES PRIORITES AUX LEVIERS
Trois dérives pour un faible résultat
Les limites de la conviction, les affres de la gestion de projet
L'inefficacité de la coercition
Raisonnement linéaire et systémique
L'action par les leviers ou prise en compte de l'intelligence des acteurs, Quand coopérer n'est pas rationnel
Amener les acteurs à prendre en compte la complexité de la réalité
Deux enseignements à tirer de cet exemple
De la difficulté à identifier les leviers pertinents
Leviers, effets de bande, et ré-internalisation des coûts
Linéarité du raisonnement et complexité des organisations - faiblesse de l'encadrement intermédiaire - les méfaits de la verticalisation
Micro décisions et définitions des priorités croisées
Du contrôle tatillon à la direction d'orchestre
LE MOMENT DU CHANGEMENT
Les principaux facteurs d'immobilisme
Discours du bon sens n'est pas forcement discours qui a du sens
L'exemple des compagnies d'assurances
L'inertie des organisations
Le cercle vicieux du conservatisme
La défense des acquis de qui ?
Et du côté des salariés ?
Le changement à petit pas
Pourquoi changer quand tout va bien
Les fenêtres d'opportunités
Ecoute et moment du changement, L'échec d'une fusion formidable révélateur de problèmes, interprétation du malaise
L'alchimie du changement
Les insatisfaits comme opportunité
JOUER LA CONFIANCE
Une vrai démarche d'écoute
Les facteurs d'une incompréhension généralisée, La rupture de la relation traditionnelle
Le partage de la connaissance
La recherche des solutions
Quelles leçons en tirer ?
Confiance générale et confiance individuelle
La contingence des stratégies de changement
LE CAS PARTICULIER DES ORGANISATIONS PUBLIQUES
CHANGER, MAIS QUOI ?
Centraliser ou décentraliser, un combat de clerc
Le changement par le jeu sur les structures
Le certificat de bonnes m'urs fiscales
Organisation formelle et organisation réelle
Changement par les jeux sur les attitudes
La mauvaise volonté des vérificateurs
Des acteurs bornés ou intelligents ?
DES SYMPTOMES AUX PROBLEMES
Le stock intermédiaire comme symptôme
L'intelligence humaine comme problème
Qu'est-ce qu'une étape dans un processus de changement
Pourquoi parler de symptômes
La compréhension des problèmes comme mécanisme d'écoute
Les outils d'écoute
Comprendre et maîtriser la complexité organisationnelle et systémique
Qu'est-ce que le réalisme méthodologique
Les points clés du raisonnement stratégique (rappels)
La ressource principale de l'acteur le plus puissant
La recherche de l'autonomie
LA RECHERCHE DES PRIORITES
Peut-on tout traiter à la fois
Le changement systémique n'implique pas une action globale
Ex Européenne Banque, Responsable mais pas coupable
Des symptômes au problème, choix de la priorité stratégique
La dimension systémique des priorités
La formulation paradoxale de l'action
Symptômes, problèmes, régulation, et externalisation
DES PRIORITES AUX LEVIERS
Trois dérives pour un faible résultat
Les limites de la conviction, les affres de la gestion de projet
L'inefficacité de la coercition
Raisonnement linéaire et systémique
L'action par les leviers ou prise en compte de l'intelligence des acteurs, Quand coopérer n'est pas rationnel
Amener les acteurs à prendre en compte la complexité de la réalité
Deux enseignements à tirer de cet exemple
De la difficulté à identifier les leviers pertinents
Leviers, effets de bande, et ré-internalisation des coûts
Linéarité du raisonnement et complexité des organisations - faiblesse de l'encadrement intermédiaire - les méfaits de la verticalisation
Micro décisions et définitions des priorités croisées
Du contrôle tatillon à la direction d'orchestre
LE MOMENT DU CHANGEMENT
Les principaux facteurs d'immobilisme
Discours du bon sens n'est pas forcement discours qui a du sens
L'exemple des compagnies d'assurances
L'inertie des organisations
Le cercle vicieux du conservatisme
La défense des acquis de qui ?
Et du côté des salariés ?
Le changement à petit pas
Pourquoi changer quand tout va bien
Les fenêtres d'opportunités
Ecoute et moment du changement, L'échec d'une fusion formidable révélateur de problèmes, interprétation du malaise
L'alchimie du changement
Les insatisfaits comme opportunité
JOUER LA CONFIANCE
Une vrai démarche d'écoute
Les facteurs d'une incompréhension généralisée, La rupture de la relation traditionnelle
Le partage de la connaissance
La recherche des solutions
Quelles leçons en tirer ?
Confiance générale et confiance individuelle
La contingence des stratégies de changement
LE CAS PARTICULIER DES ORGANISATIONS PUBLIQUES
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Extraits
[...] L'exemple Anglais montre que la privatisation ne suffit pas pour changer les modes de fonctionnement néfaste à l'organisation. L'introduction de la coopération permettrait sans doute de diminuer l'autonomie exacerbée qui est la caractéristique majeure de ces administrations, et permettrait sans doute du même coup de réduire les dépenses de celles-ci. Le paradoxe dans le développement de la protection des salariés, c'est que ces administrations ont maintenant du mal à gérer de nouvelles embauches car ceci n'est plus un facteur de motivation suffisant par rapport au privé. [...]
[...] Mais une caractéristique se retrouve partout, c'est le manque de management dans ces organisations publiques. La difficulté à faire changer une administration publique réside dans le fait qu'elles sont toujours apparues comme des structures et que personne n'arrive à en voir le fonctionnement réel préalable à la réussite d'un changement. De plus, ces administrations se sont de tout temps prémunies contre d'éventuels leviers de changement avec des règles et procédures qui ont même conduit à limiter grandement le pouvoir hiérarchique. [...]
[...] A Pourquoi le coût du changement non maîtrisé est devenu insupportable ? Ce coût est apparu quand la comptabilité s'est mise à calculer non seulement ce qui est, mais aussi ce qui devrait être. Or tout le monde (organisation et responsable) a été formé avec l'idée d'assurer une continuité, c'est pourquoi on attend toujours d'être le dos au mur avant d'entreprendre même si cette méthode est la plus coûteuse (surtout dans les administrations). B Se rassurer ou chercher à maîtriser les évènements ? [...]
[...] Du coup, la vision devient de plus en plus précise que l'on doit pouvoir faire avec le public ce qui a été fait avec le privé, c'est à dire faire plus et mieux avec moins Les courants devant être développés sont donc à la fois que l'on ne peut pas forcement faire mieux avec plus, mais aussi qu'il faut passer d'un système basé sur le juridisme (règles et procédures) à un système où s'impose le management. Il est quand même intéressant d'observer que les politiques menées au sein des administrations publiques depuis quelques temps tendent à les tourner vers les attentes de leur environnement et moins vers eux-même. Par contre, cela ne peut se passer sans heurt tant que l'on ne peut proposer à ces acteurs un compromis équitable, ce qui résume toute la difficulté de la situation. [...]
[...] Or en réalité, la mise en œuvre se heurte surtout au calcul coût-intérêt fait par des acteurs vis à vis de leur stratégie. De plus, les chefs ont toujours tendance, après avoir pris une décision, à sous traiter à leurs subordonnés toute la responsabilité de sa mise en œuvre comme si elle devait découler de la décision sans rencontrer d'obstacles. Les chefs se dégagent de cette responsabilité car ils n'ont pas bien assimilé la réalité de ce qu'est l'étape de mise en œuvre. [...]