Cette fiche de lecture offre une présentation résumée des 14 chapitres de l'ouvrage de Bruno Jarrosson.
Dans cet ouvrage de Bruno Jarrosson, consultant spécialisé en stratégie d'entreprise, expert auprès des clubs Progrès du Management et auteur de nombreux ouvrages sur la stratégie, l'organisation et la philosophie des sciences, on décrit, analyse et commente cent ans de réflexions sur l'entreprise et l'homme au travail. Soit un siècle de théories du management condensé en 14 chapitres qui permettent aussi bien aux professionnels en entreprise, aux consultants et aux formateurs qu'aux étudiants en gestion de mieux comprendre le management d'aujourd'hui.
Dans un esprit de concision, on s'attachera, lors de la présentation résumée de l'ouvrage, à des moments-clés de l'évolution des théories et de la pratique du management.
[...] Cela fait une vingtaine d'années que le concept de qualité nous est venu du Japon. Un problème se pose alors, comment fabriquer un produit conforme ? D'après Edward Deming, Qualité : la révolution du Management (1988), cette conformité doit prévenir les pannes et assurer une certaine fiabilité. Pour ce faire, on introduit des procédures de normalisation ainsi que des seuils de tolérance concernant la variabilité des pièces lors de la phase de production. Mais la conformité, les processus de vérification, augmentent le coût de production et donc repoussent le client. [...]
[...] Dans son ouvrage Le Phénomène bureaucratique, Michel Crozier étudie la répartition des pouvoirs dans un monopole industriel. Il tire plusieurs conclusions de cette étude : - la répartition réelle est différente de celle de l'organigramme. - diverses catégories luttent pour maintenir et accroître leur pouvoir. - pour obtenir du pouvoir, il faut contrôler un facteur d'incertitude. - chaque catégorie cherche à contrôler l'incertitude et empêche les autres d'en contrôler. Dans une bureaucratie, le pouvoir est donné par le contrôle d'un facteur d'incertitude. [...]
[...] Définissons maintenant quelques notions fondamentales en stratégie. La segmentation désigne le découpage par l'entreprise de ses activités de façon à ce que chaque entité garde une homogénéité concernant le processus, le savoir-faire, le besoin et les clients servis. A chaque entité est alloué des ressources après une analyse de portefeuille mettant en évidence les facteurs clés à renforcer dans chacune d'elles. On appelle différenciation, en stratégie, toute différence dans l'offre qui est monnayable auprès du client. Il s'agit de l'une des deux stratégies pour maintenir le profit avec la baisse des coûts. [...]
[...] Ces deux théories sont adaptées à deux contextes différents. Cependant, le taylorisme laisse apparaître plusieurs désagréments. Le taylorisme souffre à la fois d'une blessure psychologique : le travailleur est un instrument, il lui est interdit d'utiliser ses aptitudes, son autonomie, sa personnalité, et de s'épanouir à travers son travail ; et d'une blessure philosophique : la production a pour but la consommation et le bien-être des hommes, cependant elle aliène l'homme au travail. De plus, cette théorie qui impose une séparation entre pensée et exécution du travail, c'est-à-dire entre travail manuel et intellectuel, suscite une polémique. [...]
[...] On peut définir le pouvoir conscient qui correspond à l'organisation du pouvoir au sein de l'organisation elle-même La bureaucratie : Fayol et Weber. La division du travail suppose l'organisation du travail et cette organisation du travail suppose l'organisation des choses. Le management est définit comme l'art d'administrer une organisation par l'exercice du pouvoir dans le seul but de produire efficacement. Cet art consiste en une séparation entre action et décision. Henri Fayol liste dans Administration industrielle et générale les 14 principes d'une bonne administration. [...]
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