Management des entreprises - stratégie/culture d'entreprise/Internationalisation.
[...] Pouvoir de négociation des clients Pour des raisons liées à un marché extrêmement vaste sur la niche cosmétique, le pouvoir de négociation reste faible pour ne pas oser dire inexistant. Il faut tout de même reconnaître que L'Oréal prend de plus en plus en compte une personnalisation plus ou moins poussée des volontés de ses clients, notamment dans le domaine du luxe. Menaces de nouveaux entrants Il est quasiment impossible de se faire une place au soleil sur ce secteur, car les charges y afférentes sont puissamment dissuasives, sans compter les risques considérables liés à la santé des clients qui peuvent survenir de la non-maîtrise des si sensibles procédés de fabrication. [...]
[...] Cette logique profondément créatrice a trouvé son aboutissement par la mise en œuvre, depuis 2001, d'un site internet baptisé business game, avec pour principal objectif, de permettre à des étudiants d'écoles prestigieuses, de simuler le management d'une société de cosmétiques dans un environnement concurrentiel fictif mais très agressif. Ce jeu très réaliste - car basé sur des situations et données réelles - permet à L'Oréal de recruter les meilleurs talents parmi près de étudiants dans le monde inscrits sur la plateforme chaque année. Autre aspect controversé de la culture managériale de l'entreprise : une concurrence interne entre les salariés. [...]
[...] En exemple, dans certains pays asiatiques, l'échec n'est pas considéré comme un vecteur de nouvel élan, mais comme un avilissement grave, et peut de ce fait induire des comportements sociaux négatifs. Lien entre culture d'entreprise et stratégie Les meilleurs spécialistes sont unanimes pour dire que la réussite d'une entreprise passe d'abord par une excellente conciliation à long terme entre sa culture d'entreprise et ses axes stratégiques. Cet équilibre si difficile à trouver est malheureusement l'apanage des grands groupes qui ont les moyens suffisants pour dérouler efficacement et concomitamment ces deux éléments déterminants d'une entité ; même si en réalité, cet ajustement est une finalité rarement atteinte. [...]
[...] Contrairement à ce que pensent nombre de professionnels, une culture d'entreprise ne se limite pas uniquement à l'image de l'entreprise auprès du grand public. Il faut également y intégrer la perception que l'entreprise renvoie à son propre personnel. La culture au sein d'une entreprise est le vecteur le plus essentiel pour obtenir de son personnel un investissement total et optimal. Une ambiance culturelle définie avec soin et équilibre dans une entreprise aura pour effet d'installer les collaborateurs dans un cocon qui, s'il le considère comme protecteur, s'investiront corps et âme pour la société. [...]
[...] Les styles de changement permettent justement d'offrir une meilleure lisibilité du projet de changement afin de provoquer un ralliement aisé. Modèles autoritaires : Il s'agit du modèle dit technocratique qui se base essentiellement sur la force de commandement de la direction pour induire l'application des modalités de changement. Ce modèle n'est pas du tout valorisant et ne se met en place qu'en cas de perturbation majeure au sein de la structure. Modèles interventionnistes : Il s'agit de modèles dont la principale caractéristique est la constitution en interne d'une équipe chargée de mener à bien le projet de changement, ce qui permet une forme de progressivité et de douceur du processus de changement. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture