L'organisation comme culture, entreprise, management, culture organisationnelle, diversité culturelle
Thématique qui se développe largement à la fin des années 70 et au début des années 80, notamment à la suite des succès remportés par les entreprises japonaises (Ouchi, 1982). Intuitivement, plusieurs questions viennent à l'esprit : l'influence de la culture nationale, la cohabitation de différentes cultures dans les organisations, l'importance des cultures dans les phénomènes de rapprochements d'entreprises, etc.
Perspective issue de l'anthropologie et « redécouverte » par le management dans les années 80. La culture peut se définir à plusieurs niveaux (les nations, les sociétés, les organisations, les unités à l'intérieur des organisations : ex ; les ateliers, les métiers). Un des concepts les plus difficiles à cerner.
[...] Dans les cultures fortement masculines, la tendance est à accentuer les objectifs de travail en rapport avec la réalisation d'une carrière et l'acquisition d'un revenu alors que les cultures moins masculines favoriseraient les relations interpersonnelles, le service et l'environnement physique du travail. Il montre que les femmes détiennent moins d'emplois professionnels et techniques dans les sociétés très masculines (Japon, Autriche, Venezuela) que dans les cultures plus féminines (Suède, Norvège, Pays-Bas). [...]
[...] Dans certaines cultures (ex. USA), l'individualisme est vu comme une source de bien-être alors que dans d'autres (ex. Chine, Mexique), il est indésirable et considéré comme aliénant. Les relations entre les membres de cultures individualistes sont lâches et les individus sont supposés prendre soin d'eux-mêmes. En revanche, dans les cultures collectivistes, des groupes soudés donnent aux individus leur sentiment d'identité et d'appartenance, exigeant une loyauté considérable en retour pour le sentiment de sécurité qu'ils transmettent (Hatch : 224). - La masculinité renvoie à une séparation nette du rôle des genres dans la société. [...]
[...] d'Organisation. Thématique qui se développe largement à la fin des années 70 et au début des années 80, notamment à la suite des succès remportés par les entreprises japonaises (Ouchi, 1982). Intuitivement, plusieurs questions viennent à l'esprit : l'influence de la culture nationale, la cohabitation de différentes cultures dans les organisations, l'importance des cultures dans les phénomènes de rapprochements d'entreprises, etc. Perspective issue de l'anthropologie et redécouverte par le management dans les années 80. La culture peut se définir à plusieurs niveaux (les nations, les sociétés, les organisations, les unités à l'intérieur des organisations : ex ; les ateliers, les métiers).Un des concepts les plus difficiles à cerner. [...]
[...] Les organisations sont en effet devenues des groupes multiculturels et multilingues ; la diversité culturelle devient la norme. Ex La constitution d'équipes multiculturelles : réunir en temps réel des individus d'origine et de nationalités différentes autour d'un même projet. Ici, outre les différences liées aux fonctions (métiers), il s'agit de gérer des différences supplémentaires : tensions, incompréhensions, clivages, etc. Le groupe EADS (Meier : 71-72) Ex.2. La mobilité géographique des cadres : détachement et expatriation pour assurer le transfert de savoir faire vers les unités locales. [...]
[...] Les symboles, les discours, les cérémonies, les histoires, les mythes etc. sont des moyens immatériels mais puissants pour l'action collective. Glissement fonctionnaliste (ou perspective moderniste pour Hatch) : l'entreprise est une culture vs l'entreprise a une culture) (M. Thévenet). Pour les tenants de l'idée que la culture peut être gérée, cela promet de nouvelles formes d'influence et de contrôle managérial dans les organisations. Un tel contrôle pourrait venir des pratiques de recrutement et d'engagement destinées à trouver des employés ayant des valeurs compatibles avec celles de l'organisation. [...]
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