Groupe Roche, produits Roche, industrie pharmaceutique, entreprise, concurrence
L'industrie pharmaceutique a pour mission la découverte, le développement et la mise au point de médicaments toujours plus efficaces, leur production dans des conditions assurant leur sécurité et leur qualité, leur diffusion partout où ils peuvent contribuer à la santé des populations et leur surveillance après commercialisation (pharmacovigilance).
L'industrie pharmaceutique consacre des moyens considérables en Recherche et Développement (14% de son CA).
Toutes les activités de l'industrie pharmaceutique s'exercent dans un cadre réglementaire très strict fixé par le Code de la Santé publique (les Pouvoirs publics cherchant à réduire les dépenses de santé).
[...] ( Les "Life Circle Team" : regroupant des équipes pluridisciplinaires avec des personnes du marketing, du développement, des affaires réglementaires, de la communication Ils s'intéressent à un produits (ou à plusieurs produits du même domaine thérapeutique) de sa naissance à son obsolescence en essayant d'optimiser chacune de ces phases. ( Groupes transversaux thérapeutiques : ces groupes n'ont pas de valeur hiérarchique mais plutôt des valeurs de réflexion, de qualité avec une logique de stimulation, d'échange. ( Tous les gens travaillant dans la recherche chez Roche sont connectés par un réseau informatique unique. [...]
[...] Le coût de toutes ces opérations s'élève actuellement à deux ou trois milliard d'euros. Par ailleurs, entre le moment de la conception d'une nouvelle molécule et le moment où elle est susceptible d'arriver sur le marché, il faut compter de sept à douze ans. L'inflation des coûts est d'autant plus préoccupante que, eu égard aux sommes engagées, la R&D pharmaceutique présente actuellement un niveau de productivité insuffisant : 90% des nouveaux médicaments lancés sur le marché dégagent des CA annuels inférieurs à 180 MUSD et 20% des molécules commercialisées seraient "déficitaires", les ventes ne permettant pas de couvrir les dépenses de R&D engagées. [...]
[...] Chaque gain de temps représente bien entendu un bénéfice potentiel, et améliore la rentabilité d'une molécule, d'autant que son exploitation avec protection sera plus longue. L'intensité concurrentielle est donc très forte en ce qui concerne la recherche et le développement, qui sont les facteurs clé de succès essentiels, et compte tenu de l'enjeu que représente la découverte d'une nouvelle molécule. Par ailleurs, la concurrence entre médicaments existants est également forte, comme en témoigne le grand nombre de visiteurs médicaux et la fréquence importante de leurs visites aux médecins (en moyenne 8 par semaine). [...]
[...] (voir annexe 2 : "Classement et parts de marché des groupes leaders par zone géographique") Ces dernières années, ce processus de concentration a principalement concerné l'industrie pharmaceutique américaine, laissant les groupes japonais et européens à l'écart. Ces derniers ont toutefois rejoint le mouvement, comme l'attestent les rapprochements intervenus en 2008 entre HMR et Rhône-Poulenc Rorer, Astra et Zeneca, Sanofi et Synthélabo. Les moyens de conquête du marché nord-américain pour les groupes européens passent souvent par des accords de licence ou de comarketing. En revanche, l'Europe et l'Asie apparaissent comme des champs de conquête encore ouverts. [...]
[...] Ce type d'opération concerne des groupes de taille équivalente et est réalisée par fusion ou par acquisition payée par émission d'actions. Les OPA ne sont plus utilisées ; l'endettement qu'elles génèrent nuit au résultat financier du groupe alors constitué, ce qui va à l'encontre de l'objectif de séduction des actionnaires recherché au travers des regroupements. Mais les leaders procèdent également à l'acquisition de petits laboratoires indépendants et spécialisés. Les laboratoires français sont notamment la cible privilégiée des groupes étrangers. Les industriels procèdent à des fusions et à des acquisitions pour trois raisons : - Recherche de croissance en terme de parts de marché, de produits et de champs géographiques. [...]
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