Organisation, Gestion du Changement, Leadership, France Telecom
Organisation, Gestion du Changement et Leadership chez France Telecom
[...] On observe un degré de centralisation faible car on constate que les différentes branches étaient autonomes. Par ailleurs, selon les mécanismes de coordination de Mintzberg, on voit clairement plusieurs formes de standardisation qui émergeaient (standardisation des procédés de travail, des compétences . Enfin, à l'époque de M. Bon, le degré de formalisation était plutôt de type formel dans la mesure où chaque rôle est défini de façon stricte et détaillée. Par la suite, M. Breton et Didier Lombard ont plutôt opté pour une structure de type matricielle. [...]
[...] D'un point de vue financier, on peut considérer ces changements comme des car les résultats sont en hausse et l'endettement a sensiblement diminué. On note également que le résultat net est excédentaire ce qui s'accompagne d'un hausse du cours de l'action de France Telecom. Cependant, d'un point de vue social, ces changements peuvent être perçus comme un échec. En effet, les conditions de travail se sont dégradées. On constate ainsi un nombre inquiétant de suicides du à la pression qui règne au sein du groupe France Telecom. [...]
[...] Dans un second temps, il a ensuite pour mission la conduite de la privatisation du groupe France Telecom. Les objectifs du style Breton passent tout d'abord par la segmentation interne de l'entreprise et par la recentralisation du pouvoir. Les objectifs stratégiques de Didier Lombard sont orientés sur des nouvelles perspectives pour l'entreprise. En effet, il vise l'ouverture du groupe vers d'autres secteurs (orange télé par exemple). Par ailleurs, il souhaite réaliser le processus de croissance externe du groupe via différentes acquisitions. [...]
[...] Le changement au sein de France Telecom a été dirigé d'une main de fer par Thierry Breton. En effet, dès son arrivée, les objectifs étaient clairs. Il fallait réduire la dette et redevenir une entreprise compétitive sur le marché des télécommunications. Pour cela, Thierry Breton a mis en place le programme TOP en 2005 destiné à palier à tous ces dysfonctionnements sur 3 ans. C'est à cela que l'on voit que le style de changement opéré est d'ordre de la direction voir du dirigisme, car là où l'autorité était déléguée sur plusieurs niveaux, ici Thierry Breton s'est accaparé ce pouvoir de façon explicite, transformant ainsi directeurs et managers en subordonnés ne relayant que les informations entre l'exécutif et l'opérationnel. [...]
[...] Par ailleurs, la volonté de prévoir l'éventuelle privatisation montre bien l'importance du changement en cours. Un changement d'une telle ampleur correspond à une transformation donc le changement stratégique est une révolution. En ce qui concerne le changement opéré par Didier Lombard, il est évident que ce dernier est moins brusque. En effet, il n'effectue qu'un simple alignement en fonction des besoins du marché, pour proposer la même chose que ses concurrents. La nature du changement est donc incrémentale. Nous sommes donc face à une adaptation. [...]
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