Coordination verticale, coordination horizontale, firme, management, efficacité
Au sein d'une firme, on distingue 3 facteurs incitatifs :
- Le salaire
- Le degré de participation
- Le système d'attachement (loyauté envers la firme)
Lorsqu'on compare ces 3 catégories, on arrive à un problème classique posé par un économiste américain, Benjamin Ward en 1958 publié dans le « Dilemme de la démocratie industrielle » Ward y définit 3 grandes variables :
- Le prix (P)
- Le taux de croissance de la firme (g)
[...] Aoki distingue ainsi 3 groupes d'agents qui n'ont pas nécessairement le même intérêt - le manager chargé de gérer les conflits entre les salariés et les actionnaires - les salariés qui font tourner la firme par le travail - les actionnaires qui sont les propriétaires de la société. Ces agents vont négocier sur la structure de la firme qu'ils souhaiteraient avoir pour maximiser leurs intérêts. La thèse de Aoki est la suivante, en termes d'incitation de la firme, si on décentralise quelque part, on doit centraliser ailleurs. [...]
[...] Cette maîtrise est acquise par l'apprentissage progressif et la communication. On distingue 2 types d'apprentissages: by doing ET by using. Il y a ainsi une diffusion de la connaissance technique. Les salariés tournent sur les postes et deviennent compétents sur un certain nombre de tâches (principe de compétence globale des salariés). De plus, la plupart du temps, les salariés réalisent toute leur carrière dans la même firme. [...]
[...] - l'extérieur de la firme est constitué par le marché du travail. - la gestion des ressources humaines : les métiers sont étroitement définis ; exécution d'une seule tâche particulière ; toute tâche irrégulière est traitée par la hiérarchie. La firme J (japonaise) En cas de problèmes, on les résout en faisant appel aux ateliers voisins caractéristiques : - non séparation hiérarchique - gains liés à l'intégration et non à la spécialisation - décentralisation de l'information et contrôle Cette dernière caractéristique a 3 conséquences : - nécessite le lien temporel durable qui est l'apprentissage - la frontière de la firme n'est pas aussi nette que dans la firme A ; il y a une zone intermédiaire entre la firme et le marché du travail comme la sous-traitance - coordination horizontale : il n'y a pas de relation hiérarchique entre unités de production ; métiers non spécifiés ; Les ateliers maîtrisent ce qui se passe dans leur atelier et aussi dans les ateliers voisins. [...]
[...] Les salariés se connaissent presque tous, ce qui fait que l'information n'a pas nécessairement besoin d'être centraliser. En conclusion, la firme A est plus efficace que la firme J lorsque l'environnement est certain mais dans un environnement incertain, la firme J peut devenir plus efficace car sa structure horizontale favorise l'adaptabilité. [...]
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