Conflits et Coalition : les cinq configurations de Henry Mintzberg

Thèmes abordés

Mintzberg, conflits, coalitions, cinq configurations, organisation, management

Résumé du document

En 1983, Henry Mintzberg énonce la « Structures in fives ». Il va distinguer cinq composantes fondamentales de la firme ou organisation.

-Le sommet stratégique, c'est la conception, ils prennent les décisions (patrons, cadres dirigeants et conseillers).

-L'élément médian, c'est le cadre moyen qui va se situer entre le sommet stratégique et le centre opérationnel. (contremaîtres)

-Le centre opérationnel, c'est l'exécutant, producteur de biens et services de base.

Extraits

[...] Conflits et Coalition : les cinq configurations de Henry Mintzberg En 1983, Henry Mintzberg énonce la « Structures in fives ». Il va distinguer 5 composantes fondamentales de la firme ou organisation. Le sommet stratégique, c'est la conception, ils prennent les décisions (patrons, cadres dirigeants et conseillers). L'élément médian, c'est le cadre moyen qui va se situer entre le sommet stratégique et le centre opérationnel. (contremaîtres) Le centre opérationnel, c'est l'exécutant, producteur de biens et services de base. La techno structure, analystes situés en dehors de l'autorité formelle et chargés d'organiser la production de manière abstraite. [...]

[...] Professional buraucracy : elle est dominée par le centre opérationnel. Elle permet de réduire l'influence des gestionnaires, de normaliser les compétences des professionnels (standardisation des qualifications), de centraliser des décisions et d'automatiser les exécutants, c'est-à-dire professionnaliser les tâches d'exécution. Structure divisionnelle : elle est dominée par l'élément médian. Selon Williamson, la direction générale qui dirige des divisions est relativement autonome. Chacune des divisions est dirigée par l'élément médian, c'est-à-dire par les directeurs de département. Adhocracy : elle est dominée par un support logistique lorsqu'on fait appel à son expertise. [...]

[...] La direction contrôle les 4 autres éléments de configurations. La firme a un très faible degré de complexité. Les règles y sont peu formalisées. Les autoritées sont concentrées. Il y a une centralisation très forte de l'autorité. Machine buraucracy : elle est dominée par la technostructure, c'est là où l'on décide comment utiliser les machines. Il y a une volonté de standardiser les tâches, c'est la conception des normes. C'est le modèle d'usines tayloriennes, c'est-à-dire la centralisation et la détermination des rôles. [...]