L'un des plus grands ennemis de l'efficacité des organisations est notre image stéréotypée du leader. Nous imaginons une figure de commandeur peut-être debout devant un public, en train de parler et non pas d'écouter et doté d'un aréopage d'assistants qui se tiennent dans une position similaire. Ou alors assis derrière un grand bureau vide, à aboyer des ordres, prenant les choses en main : agressif, rationnel, un bulldog.
[...] Les managers ont des assistants qui les aident à sculpter leur comportement, mais qui ne prennent pas les risques du leadership et qui ne bénéficient pas de ses crédits. En fait, les leaders sont eux-mêmes très souvent conduits et managés par leurs employés, à tous les niveaux hiérarchiques : collègues qui fournissent idées, assistance, arguments ou influence. Quand on observe une secrétaire de direction accomplie au travail, on se demande parfois qui manage qui. L'expérience m'a montré qu'il existe deux sortes de bons employés. L'un est l'assistant volontaire prêt à accepter toutes les tâches qui lui sont assignées et à les accomplir avec ardeur et bonne volonté. [...]
[...] Il n'y a pas de leaders, il n'y a que du leadership L'un des plus grands ennemis de l'efficacité des organisations est notre image stéréotypée du leader. Nous imaginons une figure de commandeur peut- être debout devant un public, en train de parler et non pas d'écouter et doter d'un aréopage d'assistants qui se tiennent dans une position similaire. Ou alors assis derrière un grand bureau vide, à aboyer des ordres, prenant les choses en main : agressif, rationnel, un bulldog. [...]
[...] La force la plus puissante La plupart des actions des leaders ne marchent pas. De la même manière, la plupart des surfeurs. Pourtant le leadership est la force la plus importante sur terre. Les arguments peuvent s'échanger quant aux autres forces : l'envie, la territorialité, la culpabilité, la peur, la haine, l'amour, la spiritualité. Mais sans le leadership pour les mobiliser, elles sont relativement faibles. Le leadership, du coup, mérite beaucoup plus d'attention qu'on ne lui en donne généralement, surtout si nous voulons qu'il soit exercé de manière à aider nos organisations à avancer et à entraîner le progrès constant de notre civilisation. [...]
[...] De plus, cela prive le groupe de ses pouvoirs, l'amenant à une relation de dépendance trop grande par rapport au manager. À son tour, la réponse du manager à cette dépendance consiste parfois à sombrer dans des attitudes de micro-management, c'est-à-dire à intervenir dans des zones de contrôle et de responsabilité qui représentent une utilisation très pauvre de son temps et peut dépasser de loin ses propres capacités, réduisant d'autant la productivité du groupe. II. Défini par le groupe Les gens qui sont leaders dans une situation sont généralement suiveurs dans d'autres. [...]
[...] En fait, s'il n'y avait pas tout le jeu des titres, des bureaux attribués avec toute leur symbolique, du mobilier qui sert parfois de marqueur plus ou moins important des niveaux hiérarchiques, de la place de chacun autour de la table, etc., etc., il pourrait être fort difficile de distinguer dans une réunion le leader d'un groupe qui fonctionne bien. III. Faciliter la vie Les meilleurs leaders sont les serviteurs de leurs troupes. Une étude d'une université américaine s'est penchée sur la manière dont les membres d'un groupe expriment leur pouvoir au sein du groupe. Le résultat a montré que les personnes qui connaissent le plus grand succès sont celles qui le servent. Elles vont aller au tableau et accomplir des tâches qui pourraient ressembler à du secrétariat pour le groupe ou de la simple animation de réunion. [...]
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