Quel type d'organisation choisir et pourquoi ?

Résumé du document

Il est utile de se poser en premier lieu la question « qu'est-ce que une organisation ? » S.P Robbins (1987) nous propose la définition (suffisamment répandue pour être une référence) suivante : « Une organisation est un ensemble de moyens structurés constituant une unité de coordination ayant des frontières identifiables, fonctionnant en continu en vue d'atteindre un ensemble d'objectifs partagés par les membres participants ». Le fait d'employer le terme général d'« organisation » nous évitera de confondre entreprise, société, firme et institution dont les distinctions sont précises et délicates.
La question se pose ensuite de comment ranger les différents types d'organisation sur une liste suffisamment exhaustive. Par quels critères différencier les organisations ? Nous avons choisi dans ce travail, afin de ne pas nous aventurer sur un terrain que nous connaissons mal, de nous inspirer du découpage proposé par Henry Mintzberg dans son livre « structure et dynamique des organisations ».

Extraits

[...] Dans ce type de structure, il y a donc une forte décentralisation du pouvoir. Ce genre d'organisation peut se rencontrer dans les hôpitaux, les systèmes d'éducation (universités, écoles) ou encore dans les institutions liés à la comptabilité. Si nous nous intéressons au cas des enseignants, il est évident que personne ne contrôle directement leur travail. Ils disposent également d'une grande latitude dans leurs enseignements. De plus, deux professeurs enseignants deux branches intimement liées pourraient donner leur cours sans avoir à consulter le programme de l'autre puisqu'ils savent relativement précisément ce que l'autre enseigne. [...]

[...] Ce type d'organisation est propre à certains domaines notamment la recherche ou dans des groupes travaillant sur un projet commun. Cette forme offre un climat de travail agréable dans lequel chaque membre a une grande responsabilité. Ce système est cependant défaillant en cas de désaccord entre les membres du groupe, étant donné que personne ne peut trancher Nous pouvons donc tirer la conclusion que chaque type de collaboration ne peut pas être régi par un seul type de structure absolu. [...]

[...] L'organisation en structure simple selon H. Mintzberg est une structure hiérarchique centralisée. Le principe fondamental qu'il est premièrement important de relever dans ce type d'organisation est la domination du sommet stratégique sur les autres acteurs de l'organisation. Organe décisionnel et responsable à part entière de l'entreprise, le sommet stratégique fixe les objectifs convoités, coordonne la répartition du travail et l'allocation des ressources, et contrôle les décisions stratégiques qui permettent d'atteindre l'objectif visé ; son rôle est de donner des ordres, distribuer des tâches, contrôler l'efficacité de ses subordonnés et de les motiver. [...]

[...] Cette forme d'organisation dotée d'une grande souplesse hiérarchique n'est envisageable que sous certaines conditions. Les acteurs doivent être des spécialistes, par exemple des chercheurs de pointe ; les équipes ou les regroupements entre les membres doivent être de petite taille. L'adhocratie est une forme d'organisation très spécifique et n'est de loin pas applicable à tous les domaines. On la retrouve en général dans les domaines de recherche complexe, comme, par exemple, dans des institutions comme le Centre européen de recherche nucléaire (CERN) où des experts de plusieurs branches travaillent ensemble sur des projets. [...]

[...] Ensuite, il y a la production qui est divisée en plusieurs étapes, et pour terminer il y a la vente du produit fini. Ce système se distingue des autres par sa division du travail et la standardisation des procédés de production, qui sont très importantes. Ce type de structure est fait pour produire en masse et de manière régulière, autrement dit, il s'adapte bien aux milieux où la quantité à produire est importante avec une chaine de fabrication où chacun sait ce qu'il a à faire, aux milieux où le travail peut être décomposé et standardisé. [...]