Théories qui s'appuient sur l'organisation scientifique et bureaucratique avec la préoccupation de rationaliser le facteur humain. Ecole de pensée née au XIXème siècle, parallèlement à la révolution industrielle.
Le lieu de création de la richesse, c'est l'usine : grande dimension avec accumulation du capital, beaucoup de monde concentré en un lieu de travail. Naissance de la bourgeoisie industrielle.
Problème de localisation, de répartition du travail, de gestion des hommes.
Apparition, dans les banques, de la nouveauté de gestion des hommes, au XIXème siècle : hommes = ingrédients intégrés dans la fonction de production (force de travail, pas comme une ressource).
On gère les hommes dans l'entreprise comme les matières premières. On essaie de quantifier le travail et donc d'être organisé scientifiquement (organisation avec stricte répartition des tâches :pas de place au hasard).
Courant de mode au XIXème siècle.
Lien entre le progrès et la science, fin XIXème siècle : période de progrès en médecine (vaccins), aucune inquiétude sur l'exploitation de la science.
D'un côté, les machines, de l'autre côté, les hommes : pas de question d'interaction = l'homme doit suivre la machine. Pas de problème d'impact entre l'homme et les machines.
La science triomphe par la rationalisation. Auguste Comte développe l'idée selon laquelle l'entreprise prospère grâce aux calculs rationnels. L'ordre social fondé sur les militaires et Dieu disparaît au profit d'un ordre social des industriels et des scientifiques.
Application des principes de la science dure à l'individu : esprit positif, logique, rigueur, objectivité, organisation par opposition à l'imaginaire, l'attente, l'hypothétique.
Travaux de Taylor (USA) ressentis ailleurs : il a travaillé sur la direction scientifique des entreprises. Weber et Fayol travaillent sur la bureaucratie.
[...] Taylor et l'OST (Organisation Scientifique du Travail) Biographie Né en 1856, mort en 1915. Oeuvre apparue vers la 2ème révolution industrielle (1880), à la période de la production en grande série qui nécessite une organisation nouvelle du travail se faisant par une accentuation de la division du travail dans l'usine. Issu d'une famille aisée. Apprenti dans une usine (1874-1878), il est passé par tous les échelons et devient contremaître puis ingénieur en chef. Il fait carrière dans 2 entreprises dans lesquelles il y fait beaucoup d'expériences, d'observations dans son travail quotidien. [...]
[...] Théories classiques de l'organisation : rationaliser le facteur humain Introduction Théories qui s'appuient sur l'organisation scientifique et bureaucratique avec la préoccupation de rationaliser le facteur humain. Ecole de pensée née au XIXème siècle, parallèlement à la révolution industrielle. Le lieu de création de la richesse, c'est l'usine : grande dimension avec accumulation du capital, beaucoup de monde concentré en un lieu de travail. Naissance de la bourgeoisie industrielle. Problème de localisation, de répartition du travail, de gestion des hommes. Apparition, dans les banques, de la nouveauté de gestion des hommes, au XIXème siècle : hommes = ingrédients intégrés dans la fonction de production (force de travail, pas comme une ressource). [...]
[...] 1er principe : logique de division du travail : on parle de spécialisation pour atteindre les buts de l'organisation de manière satisfaisante. Elément de satisfaction quantitatif et qualitatif. 2ème principe : le principe d'autorité : c'est le droit de commander et le pouvoir de se faire obéir. On atteint le bon équilibre entre autorité et responsabilité. 3ème principe : le principe de la discipline : il faut une obéissance, une volonté d'application, d'énergie positive, un respect pour essayer de s'accorder avec les autres membres de l'organisation : notion de collectivité. [...]
[...] L'autorité découle de la légalité des ordres et de la légitimité de ceux qui les donnent : Structure figée, certaine rigidité dans son modèle. Notion de domination acceptée dans l'organisation : obéissance non pas à la personne mais à la fonction qu'il représente. Présence de règles impersonnelles. Chacun a un champ de compétences strictement déterminées de manière objective. L'organisation bureaucratique est une solution rationnelle à la complexité des problèmes modernes. Bureaucratie = dispositif adapté à l'utilisation des capacités spécialisées : notion de sphère de compétences. [...]
[...] Pour analyser l'organisation, il faut analyser l'organigramme, la structure. Analyse et critiques Weber applique les principes de Taylor à la bureaucratie. Il n'a pas de considération pour l'individu. Fonctionnement bureaucratique : structure lourde, non adaptable, non flexible : disfonctionnements dus à cette lourdeur administrative. Il n'y a pas tant égalité entre individus : discrimination par rapport aux diplômes. Bureaucratie = règne des petits chefs, absence d'implication individuelle dans le devenir de l'organisation, volonté de récupérer l'information, centraliser les pouvoirs de décisions, groupes d'individus homogènes. [...]
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