La théorie de Henry Mintzberg

Thèmes abordés

théorie, Henry Mintzberg, management, organisation, entreprise

Résumé du document

Henry Mintzberg est né le 2 septembre 1939 à Montréal au Canada. À l'âge de 25 ans et après de longues années d'étude passées au Canada, il obtient son
diplôme de gestion dans l'une des plus prestigieuses universités au monde :
l'Université McGill. Il quitte ensuite le Canada pour les Etats-Unis pour poursuivre
ses études. Il obtient un doctorat à la Sloan School of Management, de Cambridge
dans le Massachusetts, l'une des cinq écoles du Massachusetts Institue of
Technology (MIT). Il étudie notamment la finance, le marketing, le management ou
encore l'économie.

Extraits

[...] En effet, selon les différentes stratégies et méthodes de management et les différents objectifs à atteindre, le pouvoir sera plus ou moins centralisé et les lignes hiérarchiques plus longues ou plus courtes. Ainsi, dans sa théorie, Mintzberg prévoit sept types d'environnement donc sept modèles organisationnels : - L'organisation entrepreneuriale : l'entreprise est de petite taille, ce qui fait que la structure est simple et informelle. On a ainsi une bonne capacité d'adaptation. L'entrepreneur, au sommet stratégique, joue le rôle le plus important et concentre tout le pouvoir décisionnel. Par contre, du point de vue financier, elle est fragile. Exemple : PME-PMI. [...]

[...] Il n'y a pas de problème de structure dans les petites entreprises. Les problèmes structurels apparaissent lorsque les dimensions des entreprises et organisations augmentent. Mintzberg note que la structure passe d'une organisation entrepreunariale à une organisation divisionnalisée lorsque la taille de l'entreprise augmente car on observe un développement de l'administration. - Le fonctionnement technique : ce système regroupe tout le centre opérationnel qui développe de nouveaux services et d'autres produits suivant de nouveaux procédés. Il existe un lien entre le système technique et la structure, qui agit sur les modalités de contrôle, de centralisation et de standardisation : - Plus le système technique est régulé et plus le travail opérationnel est formalisé. [...]

[...] Exemple : universités et laboratoires de recherche. - L'organisation missionnaire : la structure est très informelle et son fonctionnement repose sur des croyances, des valeurs, des normes, une culture et une idéologie communes. Exemple : monastère. - L'organisation politisée : sa durée est très limitée. Il n'y a pas de hiérarchie spécifique. Chacun tente d'imposer son point de vue en usant du pouvoir dont il dispose. Tantôt les membres de l'organisation s'opposent, tantôt ils coexistent. Les décisions prises sont les résultats de ces jeux politiques. [...]

[...] Cette entité est la partie la plus importante. Sans celle-ci, l'entreprise ne peut pas produire les biens et services. Donc l'enrichissement de l'organisation ne peut se faire sans un bon centre opérationnel La ligne hiérarchique Elle relie de façon formelle (lorsqu'elle est longue) ou informelle (lorsqu'elle est plus courte) le centre opérationnel au sommet hiérarchique. Elle est plus ou moins importante selon les organisations. En effet, dans une très grande entreprise, cette ligne est beaucoup plus grande que dans une PME. [...]

[...] En 1983, il rédige deux autres œuvres, Power In and Around Organizations et Structure in 5's : Designing Effective Organizations. En 2004, il écrit Managers not MBAs, traduit en français sous le titre Des managers, des vrais! Pas des MBA. Ses idées lui valent plus tard des distinctions, principalement au Canada où il est nommé Officier de l'Ordre en 1997 puis Officier de l'Ordre national du Québec l'année suivante. On notera également que Mintzberg fut professeur d'organisation à l'Institut européen d'administration des affaires (INSEAD) en France, à Fontainebleau. II. [...]