La théorie de l'agence s'intéresse aux relations entre les dirigeants d'une société et les propriétaires de cette dernière. Plusieurs problèmes peuvent surgir entre le management d'une société et les actionnaires. Le manager peut prendre des risques non justifiés pour satisfaire son ego par exemple, il en résultera une pénalisation financière des actionnaires. Ces derniers peuvent voir la valeur de leur entreprise chuter, ou bien ne pas percevoir de dividende.
Comment concilier les intérêts parfois personnels du management (directeur général ou conseil d'administration) et l'objectif des actionnaires qui est la maximisation des bénéfices perçus et l'augmentation du cours de l'action, qu'ils détiennent?
La théorie de l'agence apporte des éclaircissements quant à ces problèmes de relations entre dirigeants et propriétaires.
Avec le développement de certaines firmes et leur multinationalisation, il apparaît de plus en plus évident pour les actionnaires de recourir aux services d'un technicien (manager, PDG, DG, etc), qui saura gérer de manière plus rationnelle et optimale l'entreprise.
[...] La théorie de l'agence constitue un cadre opportun pour comprendre l'imperfection[1] des relations entre les propriétaires et les dirigeants des sociétés. La théorie de l'agence contribuera à trouver des solutions pour limiter les effets négatifs d'une telle relation, pour se concentrer sur une gestion rentable de la société, et qui puisse combiner les intérêts des uns et des autres. Présentation de la théorie de l'agence: Historique de la théorie de l'agence En 1932, soit 3 ans après que la grande dépression ait frappé l'économie américaine, Berle et Means élaborèrent une nouvelle théorie sur la firme. [...]
[...] Abel Martins-Alexandre in “L'économie industrielle des stratégies d'entreprises”, sous la direction de Jean-Marie Chevalier, Editions Montchrestien Chapitre IV sur théorie de l'agence”, page 58, note de bas de page 5. Idem, page 60, premier paragraphe. Edith Ginglinger in Le financement des entreprises par les marchés de capitaux Editions Presse Universitaire de France PUF Chapitre premier : Choisir un mode de financement, choisir une structure financière, Section 2 : Choisir une structure financière, page 53, à partir de : La théorie de l'agence. Pascal Quiry et Yann Le Fur in “Pierre Vernimmen, Finance d'entreprise”, Editions DALLOZ Partie 3 : La valeur, Chapitre 32, Section page 658. [...]
[...] Cette nouvelle théorie qui s'intéressait aux conflits entre actionnaires, créanciers et dirigeants. Présentation de la théorie d'agence La théorie de l'agence analyse la relation d'agence, existant entre le ou les propriétaires et le dirigeant. Ou bien entre le principal appelé aussi le mandant (c'est le propriétaire) et l'agent appelé aussi le mandataire (manager par exemple). La relation d'agence existante entre le mandant et le mandataire est le fruit de la délégation du pouvoir de décision au sein d'une entreprise, du premier (principal) vers le dernier (agent)[7]. [...]
[...] Comment concilier les intérêts parfois personnels du management (directeur général ou conseil d'administration) et l'objectif des actionnaires qui est la maximisation des bénéfices perçus et l'augmentation du cours de l'action, qu'ils détiennent. La théorie de l'agence apporte des éclaircissements quant à ces problèmes de relations entre dirigeants et propriétaires. Avec le développement de certaines firmes et leur multinationalisation, il apparaît de plus en plus évident pour les actionnaires de recourir aux services d'un technicien (manager, PDG, DG, etc.), qui saura gérer de manière plus rationnelle et optimale l'entreprise. [...]
[...] Ainsi Jensen et Meckling dénombrent les conflits suivants, dont il en résultera des coûts d'agence[13]. Le premier conflit est la contradiction entre les objectifs personnels du dirigeant (maximisation de son utilité) et les intérêts des actionnaires, qui sont la perception d'un gain à la fin de l'exercice comptable et l'augmentation du cours de l'action qu'ils détiennent. Le désaccord entre l'agent et le principal sur la notion de risque. Comme évoqué à la section précédente, le mandataire peut adopter une conduite soit risquée soit trop prudente de la firme. [...]
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