Système de production, secteur automobile, taylorisme, fordisme, modèle fordien, toyotisme, Toyota, Ford, usine d'Onnaing
Toutes les grandes entreprises sont dotées de ce que l'on appelle un « Production System », en référence à ce que l'on appelle le TPS pour « Toyota Production System ». On pourrait définir un système de production comme étant « les pratiques, règles, outils et méthodes qui forment la culture industrielle de l'entreprise »1. L'objectif de ce système est double : regrouper les pratiques connues et éprouvées dans les systèmes de production existants, mais également expérimenter de nouvelles pratiques et mettre en oeuvre celles qui sont performantes. Aujourd'hui, quand l'on entend parler de ces systèmes, il vient aisément à l'esprit les termes de taylorisme, fordisme, et toyotisme. Chacun a marqué profondément la culture industrielle des entreprises ayant optées pour ces systèmes. Quels sont les systèmes de production utilisés par le secteur automobile aujourd'hui et d'où viennent-ils ? L'évolution des différents systèmes de production a été importante au cours du siècle dernier, et a marqué l'industrie automobile d'aujourd'hui qu'elle soit française, allemande, nippone ou bien américaine.
[...] Les plus gros détracteurs n'hésitent pas à parler de propagande à l'intérieur même de la société. Selon eux, les cadences infernales permettent à la doctrine de management mise en place par Toyota (flux tendus, ordre, nettoyage, débarras ) de prospérer en tout impunité. De même, le règlement de l'entreprise incite vivement à respecter les fameux cinq S 2008 : année de la crise interne à Toyota Enfin la crise de 2008, subie également par le secteur automobile, n'a pas épargné Toyota. [...]
[...] Ainsi, l'Heijunka consiste à lisser la production pour que le niveau de production soit le plus linéaire possible. Cela a pour avantage d'avoir une production régulière, de pouvoir prévoir les fabrications, de réduire le stress des salariés et de stabiliser également les approvisionnements de la part des fournisseurs. Enfin, l'Heijunka permet de réduire le coût en heures supplémentaires. Pour terminer, le JAT inclut la standardisation qui consiste à normaliser les tâches à effectuer lors de la production. De plus, ces standards ont vocations à évoluer en fonction du temps grâce aux remarques des équipes. [...]
[...] L'idée d'une rémunération supérieure contre un rendement supérieur afin d'atteindre The One Best Way a marqué un tournant en la matière. Bien que le contrôle important des salariés et leur ultra spécialisation a entraîné des révoltes ouvrières, les travaux de Ford en sont directement inspirés. La mise au point des chaînes de montage est aussi un renouveau pour l'époque compte-tenu du fait qu'il fallait encore un groupe d'ouvriers pour créer une seule voiture, ce qui était alors coûteux et long. [...]
[...] Il sera aussi le plus rentable avec des produits d'une très grande qualité. Une des explications de ce succès se trouve peut-être dans l'application judicieuse de la méthode Kaizen par Toyota. En effet, dans l'une des douze usines du constructeur japonais à Toyota City, ainsi nommée en hommage à la société, on dénombre environ 700.000 suggestions par an, celles-ci pouvant même rapporter à son initiateur quelques euros. On peut donc dire que tous les ouvriers participent à l'amélioration continue de la qualité de la production Critique du toyotisme : un système pas si révolutionnaire ? [...]
[...] Pour que ces principes soient valables au sein de l'entreprise il est nécessaire de rémunérer les employés en fonction de leur rendement. Ainsi, en échange d'une rémunération supérieure fournie, Taylor espère motiver les ouvriers qui seront dès lors plus productifs. On a alors une décomposition des process de production d'un bien en une suite de tâches simples et répétitives. En découpant le travail ainsi, les ouvriers sont ainsi ultra spécialisés et donc beaucoup plus rapides à effectuer chaque tâche confiée. [...]
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