Ce rapport synthétise mon approche et le développement de mes compétences managériales du second trimestre à l'EDHEC. Je m'appuie sur le cinquième principe fondamental pour Andy Grove dans son Guide pratique du manager au quotidien, à savoir réfléchir aux problèmes et apporter ses propres solutions. Je me propose de décrire et d'analyser différents incidents critiques pour chaque compétence managériale et de rattacher et de comparer diverses expériences –scolaires, professionnelles, associatives- à la théorie.
[...] La rétroaction doit être franche et descriptive, précise et spécifique, courtoise et propice, l'objet modifiable, la compréhension vérifiée. J'ai appréhendé lors de mon exposé de communication orale le schéma de la communication, modélisé durant le séminaire Entretiens et Négociations. Un émetteur encode un message en un sens voulu, à travers un code verbal, para-verbal et non verbal, et un récepteur le décode en un sens saisi. Mais, les influences sociales, l'histoire personnelle, le cadre de référence, les filtres et les bruits parasites perturbent ce schéma. [...]
[...] J'ai appris une différence fondamentale pour le leadership: la soumission résulte du pouvoir ou de l'autorité, c'est-à-dire d'un pouvoir légitimé, tandis que l'adhésion provient du leadership. L'incident critique s'est déroulé lors de notre première vraie réunion où j'ai soumis aux autres le plan du rapport et où chacun a choisi une sous- partie. Je me suis aperçu que les réunions étaient indispensables, mais qu'elles pouvaient être courtes et efficaces à la fois. On ne naît pas leader, on n'est pas leader, on le devient. Être leader, ce n'est pas s'affirmer à tout prix aux dépens des autres, c'est conduire les autres. [...]
[...] Les performances sont à la fois le savoir-faire, le savoir-faire faire et le savoir être. J'ai appris à travers le cas de marketing à gérer la complexité des données, car trop d'information tue l'information. Il s'agissait, à partir de concepts théoriques, de regrouper des variables, de mesurer leur impact, de perdre un peu d'information, mais de gagner énormément en synthèse afin de prendre des décisions marketing pertinentes et fondées. La créativité doit être au service de la gestion de la complexité, mais ne doit pas être la seule réponse. [...]
[...] Or, l'un de mes «partenaires» proposa de faire figurer les noms de deux de ses collègues absents –l'un sur notre groupe, l'autre sur un autre groupe. Que faire? Accepter par facilité et pour le bon fonctionnement du groupe –c'est ce que j'ai naturellement fait- ou bien refuser au nom de l'éthique et de l'équité? La réponse n'est pas si facile puisqu'un membre de l'autre groupe refusa puisque le travail était fait collectivement et que l'individu ne participait pas. Mais alors, que privilégier? En même temps, la collaboration et l'entraide ne sont-elles pas nécessaires en entreprise? Mais les absents n'ont-ils pas toujours tort ? [...]
[...] Ainsi, face à une charge de travail considérable, nous nous sommes très bien répartis les tâches. Ce travail en binôme a très bien fonctionné, car nos rencontres étaient préparées et donc efficaces: j'ai proposé un plan qu'on a amélioré, nous nous sommes échangés des documents, nous avons défini nos parties respectives. Et surtout, nous nous tenions régulièrement au courant de nos avancées respectives par mail et nous envoyons nos slides pour la présentation PowerPoint. J'ai appris à travers cet incident critique que face à une masse immense de travail, comme c'est le cas en entreprise, nous ne pouvons pas travailler tout seul et nous devons travailler en équipe. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture