Dans ce contexte, les entreprises vigilantes d'anticiper les changements doivent se mettre à l'écoute prévisionnelle de leur environnement extérieur en organisant un système d'information au sein de l'organisation que nous allons définir dans une première partie puis ensuite nous étudierons les différentes veilles existantes au sein d'une entreprise. Par ailleurs, grâce à la révolution de la technologie de la communication, l‘augmentation constante d'informations disponibles ainsi que leur vitesse de circulation, on constate qu'il existe un réel problème de l'utilisation de ces informations. Ce qui nous amène dans une troisième partie à voir le concept d intelligence économique, notamment dans le cadre de la nécessité de structuration de cette dernière. Puis pour terminer, nous aborderons les relations entre la culture et l'intelligence économique en dressant un panorama international...
[...] Le système français s'est tout d'abord développé au sein des secteurs particuliers tels que le pétrole et la chimie car se sont des secteurs qui réunissent des conditions relatives à la santé financière des industries, la présence d'activité à forte technicité, l'abondance des données disponibles, et le développement viable uniquement dans un contexte de stratégie mondiale hélas, beaucoup d'entreprises considèrent encore les investissements en intelligence économique comme secondaires car les bénéfices ne sont pas immédiatement visibles mais nécessitent un effort continu. Pour les entreprises ayant fait la démarche d'exploiter les informations en provenance [1]d'organismes publics, le coût de cette information est presque gratuit. Dès lors, on comprend pourquoi elles rechignent à investir davantage dans la recherche et l'analyse de l'information. [...]
[...] Cette veille est particulièrement utile quand elle s'exerce sur un pays étranger. En effet, le marché japonais est connu pour son relatif cloisonnement aux produits étrangers. De la même façon, en extrême orient, le recours à la loi et aux tribunaux est très rare car la culture orientale est fortement basée sur le consensus. Les entreprises qui se sont senties les plus concernées dès le départ (dans les années 90) furent essentiellement des entreprises de service public, comme edf qui a mis en place des cellules de veille axées sur les réglementations européennes, l'évolution de l'opinion publique et un observatoire social. [...]
[...] Les supports de l'information. La presse : la presse est un moyen plutôt économique et accessible par tous. Toutefois, on observe une absence de confidentialité des informations et des nouvelles arrivant souvent trop tard. De plus, la presse génère une masse importante d'information qu'il est nécessaire de gérer soit par le biais d'un abonnement pertinent ou en faisant traiter préalablement l'information. Autres médias : télévision, cinéma, radio. En ce qui concerne l'internet, c'est l'apport le plus récent de la fourniture digitale de l'information, objet de tous les espoirs et tous les fantasmes. [...]
[...] Il faut tout de même relativiser car si l'ie économique est fréquente dans les grandes entreprises, elle reste insuffisante dans les PME en raison d'un manque de moyen, d'une culture technologique insuffisante et parfois une absence de stratégie. Enfin, cette pratique se heurte à une offre d'informations parcellaire, trop dominée par les initiatives publiques et trop éloignée des besoins opérationnels des entreprises. L'intelligence économique au japon Les grandes tendances culturelles japonaises reposent sur la notion de groupe homogène qui prime sur l'individu. Au niveau du management, on observe une stratégie à long terme plutôt qu'à court terme et qui est plus basée sur les parts de marché que sur le profit. [...]
[...] Ces acteurs doivent développer deux stratégies très complémentaires pour être au cœur de l´information pertinente. D´une part, la veille passive aura pour objectif de surveiller toutes les informations dites publiques, on parle d´information blanche, qui est disponible à près de 80%. D´autre part, des activités de veille active permettront de traquer les informations non encore diffusées, on recherche alors l´information dite grise car protégée ou l´information dite noire car tenue secrète. Cette phase d´observation nécessite les compétences de vrais traqueurs de l´information. [...]
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