La Saône-et-Loire fait partie des 16 départements de France labellisés « Département Fleuri ». La production horticole dénombre dans ce département 86 horticulteurs dont 22 à St Marcel. L'horticulture est donc une activité agricole importante pour le développement de la région Chalonnaise. Pour que cette activité soit rentable, il faut que les coûts de production soient minimisés et que les produits soient de bonne qualité. Les producteurs utilisent donc des techniques qui réunissent ces compétences. C'est pour ces raisons que je me suis intéressé plus particulièrement à la technique du bouturage, qui est de loin la plus utilisée par les horticulteurs.
Le bouturage est une opération qui consiste à prélever un fragment végétal sur un « pied-mère » d'une variété de plante ou arbuste et à provoquer son enracinement dans un milieu naturel (terre du jardin...) ou artificiel (coton...) afin de reconstituer une plante complète. Le bouturage est une technique dite « asexuée » ou « végétative » (...)
[...] Pendant cette période, le semis des arbustes est quasi-impossible alors que le bouturage, peut être pratiqué toute l'année. Des moyens artificiels peuvent être utilisés pour accélérer l'enracinement des plants. On peut notamment utiliser des serres, du chauffage ou de l'éclairage artificiel sur les plants Chez M. SAUVAGE, on utilise un voile de tissus très fin que l'on place sur les boutures afin d'éviter la transpiration des plants et conserver la chaleur. L'entrée en vie ralentie résulte de l'intervention de facteurs internes et externes à la plante. [...]
[...] De plus, la place qu'il dispose pour entreposer les plants bouturés lui permet d'en produire une très grande quantité. Le bouturage pouvant être réalisé toute l'année, cela permet de ne pas jeter les invendus, de les bouturer et ainsi de ne pas avoir à ressemer ou racheter des plants chez les fournisseurs qui n'hésitent pas à pratiquer des prix excessifs. Un plant mère pouvant donner jusqu'à 150 boutures par an, il est possible d'en produire d'énormes quantités et ainsi pouvoir vendre les plants à bas prix et ainsi faire plus de ventes que les concurrents. [...]
[...] Le procédé utilisé était celui des boutures semi-ligneuses, une subdivision des boutures de rameaux. Pour réaliser celles-ci, il faut prélever un rameau d'extrémité en le coupant sous un œil. Il devait mesurer entre 4 et 6 cm de longueur. oeil Rameau d'extrémité, de 4 à 6cm On taille la bouture en biseau pour augmenter la surface du tissu régénérateur en contact avec le substrat afin que le plant reprenne plus vite. Taille en biseau 4 Ensuite, on peut tremper la bouture dans des hormones de bouturage pour faciliter la reprise du pied. [...]
[...] Le gain de temps, d'argent, la simplicité d'exécution , sont des atouts que tous les horticulteurs recherchent afin que la production soit viable. Elle réunie donc tous les éléments qui nous permettent d'affirmer qu'elle est à l'heure actuelle, la meilleur et la plus efficace que l'on ait inventé jusqu'à présent. Le développement des cultures in vitro ne risque pas de détrôner avant un bon nombre d'années cette technique de sa place de leader en matière d'efficacité. Le fait qu'elle soit en progrès constants, grâce à l'utilisation d'hormones, de matériel stérile permet de voir que les autres techniques supportent de plus en plus mal la concurrence de celle-ci. [...]
[...] LEVY ; TEC & DOC Lavoisier Multipliez toutes les plantes du jardin ; B. PRIEL, D. RETOURNAD ; Rustica EDITIONS La pépinière 2ème édition ; J-P. NICOLAS ; TEC & DOC Lavoisier Fleurs de Jardin ; P. et S. JOVET, R. [...]
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