Dirigeants, responsabilité, responsabilité civile, responsabilité fiscale, responsabilité pénale, infractions, SNC, SCS, SCA, SARL, conseil d'administration
Le dirigeant de société est une personne physique ou morale qui gère, dirige ou représente une société commerciale. La notion de dirigeant recouvre à la fois les organes de gestion (gérant dans les SNC, SCS, SCA, SARL, conseil d'administration, président du conseil d'administration, directeurs généraux dans les SA) et les représentant légaux ( gérant dans les SNC,SCS,SCA, SARL, président du conseil d'administration, directeurs généraux dans les SA) d'une société.
Sous certaines conditions, la responsabilité du dirigeant de société peut être engagée. On peut engager sa responsabilité civile, pénale ou fiscale. Ce sont ces responsabilités que nous allons vous exposer aujourd'hui.
[...] Quant à la compétence territoriale elle se compose ainsi : Concernant la prescription, elle est identique pour une action individuelle ou une action sociale, soit de 3 ans à compter du fait dommageable. Ou 3 ans à compter de sa révélation si le fait avait été dissimulé L'assurance responsable civile. Les risques d'engager sa responsabilité civiles se sont multiplié, c'est pourquoi une assurance de responsabilité civile a été créer. Cette assurance souscrite par la société au profit d'un ou plusieurs dirigeants (personnes physiques et leurs héritiers). Le souscripteur est donc la société et le dirigeant est l'assuré. [...]
[...] Il ne faut pas établir la mauvaise foi du dirigeant si les conditions de l'article L267 du Livre des Procédures Fiscales sont respectées. De même, il ne sera pas possible de prendre en compte la bonne foi ou certaines circonstances pour limiter le montant de la condamnation Lien de causalité entre ces deux éléments La responsabilité du dirigeant ne pourra être engagée qu'à la condition que soit démontré un lien de causalité entre l'impossibilité de recouvrement de l'impôt et les manquements du dirigeant. [...]
[...] Action exercé par la société La société peut agir contre le dirigeant dans le but de maintenir ou reconstituer le patrimoine social affecté par les manquements du dirigeant. Cette action est appelé ut universi, et elle exercé par les représentants déterminés par la loi ou les statuts ayant le pouvoir d'agir au nom de la société. b. Action exercé par un associé L'action exercée par un associé peut être une action individuelle ou social ut singuli. Selon la jurisprudence, une action exercée par un associé envers un dirigeant peut être engagé si cet associé a souffert individuellement des agissements du dirigeant, en distinguant le préjudice social du préjudice individuel. [...]
[...] Afin que la responsabilité du dirigeant soit engagée, un lien de causalité entre la faute et le dommage doit être prouvé. b. Responsabilité envers les tiers La responsabilité du dirigeant engagé envers les tiers se rencontre le plus souvent lorsque la société a fait l'objet d'une procédure collective. Les tiers qui auraient subi la perte de leur créance pourront dans certaines limites obtenir réparation de ce préjudice si le dépôt de bilan de l'entreprise aura eu pour cause une faute de gestion de la part du dirigeant qui par exemple aurait tardé à déclarer la cessation des paiements de la société et ce dans un intérêt personnel. [...]
[...] Puisque l'on considère que le dirigeant a agit au nom de la société. Mais la jurisprudence a retenu une solution différente et indique que le tiers peut engager la responsabilité du dirigeant à condition d'avoir la preuve d'une faute séparable ou détachable des fonctions du dirigeant. C'est-à-dire selon l'arrêt du 20 mai 2003 que la faute doit avoir été commise intentionnellement, en ayant conscience de causer un dommage à autrui et elle doit être d'une particulière gravité et incompatible avec l'exercice normal des fonctions sociales. [...]
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