250 000. C'est le nombre de PME qui seront concernées par le départ à la retraite de leur fondateur d'ici 5 ans. Autant dire que cela crée des opportunités immenses pour les repreneurs et aux créateurs d'entreprises de demain. Toutefois, reprendre ou créer une société ne s'improvise pas. Les « success stories » instantanées et rapportant des milliards à leurs créateurs décalés et fonceurs ne sont pas la règle mais l'exception qui la confirme : un tel projet doit se planifier. Or, la planification de la création ou de la reprise d'une entreprise est un processus qui oblige à considérer cette dernière sous 2 angles : comme une succession d'entrée et de sortie de flux financiers (vision financière ou comptable), et comme une succession d'interactions avec son environnement extérieur (vision marketing ou commerciale). Ces angles de visions sont souvent opposés mais toujours complémentaires, et ils nécessitent chacun une étude approfondie qui requiert des connaissances diverses pour répondre à des problématiques spécifiques afin d'atteindre des objectifs.
C'est pour cette raison que nous nous pencherons sur la question suivante : quelle sont les conditions de succès de la création ou de la reprise d'une entreprise et en quoi les études financières et les études de marché permettent-elles de répondre à ces conditions ? Egalement, en quoi ce succès dépend-t-il de la cohérence et de la synergie entre ces deux études ?
Dans un premier temps, nous analyserons les éléments qui conditionnent la réussite d'une création ou reprise d'entreprise, éléments relatifs d'une part au projet et aux caractéristiques internes de l'entreprise, d'autre part aux forces concurrentielles présentes sur le marché. Dans une deuxième partie, nous verrons en quoi l'étude financière et l'étude de marché peuvent répondre aux conditions évoquées et pourquoi l'une ne va pas sans l'autre.
[...] A titre d'exemple, si l'Etat oblige à acquérir un certain brevet ou label, il faudra planifier les dépenses inhérentes à une telle démarche dans le plan de financement. Même chose si les nouveaux entrants sont automatiquement bloqués par une barrière à l'entrée ou à la sortie. Enfin, l'étude des FCS conduit à une estimation des moyens financiers qui devront être mis en œuvre afin de réussir sur le marché. Ainsi, s'il faut sortir un nouveau produit tous les ans pour rester dans la compétition (marché des ordinateurs portables pas exemple), cela induit des frais de recherche et développement élevés et donc des ressources financières à mobiliser. [...]
[...] Après l'avoir établi, il faut compléter la 8e étape du plan de financement, c'est-à-dire vérifier que le montant de l'emprunt et sa charge de remboursement ne sont pas excessifs par rapport à la CAF, dont une partie sera utilisée afin de rembourser l'emprunt. En termes mathématiques, cela se traduit par : endettement à MLT [...]
[...] Ces conditions ont attrait soit aux caractéristiques financières, soit aux caractéristiques commerciales de l'entreprise. Ainsi, quelle est la meilleure manière d'être sûr de respecter ces conditions afin de se lancer dans l'aventure sereinement ? Partie II : L'étude de marché et l'étude financière comme moyens clés de réussite L'étude de marché et l'étude financière : mode d'emploi Selon l'agence pour la création d'entreprise des cas de défaillance ont pour origine la mauvaise qualité des études de marché. Et tout projet n'est tout simplement pas viable sans un minimum de préparation sur le plan financier. [...]
[...] Ces angles de visions sont souvent opposés mais toujours complémentaires, et ils nécessitent chacun une étude approfondie qui requiert des connaissances diverses pour répondre à des problématiques spécifiques afin d'atteindre des objectifs. C'est pour cette raison que nous nous pencherons sur la question suivante : quelles sont les conditions de succès de la création ou de la reprise d'une entreprise et en quoi les études financières et les études de marché permettent-elles de répondre à ces conditions ? Egalement, en quoi ce succès dépend-il de la cohérence et de la synergie entre ces deux études ? [...]
[...] Cette concurrence concerne toute offre similaire pour le client : ainsi, un restaurateur devra prendre en compte dans son étude non seulement les autres restaurants mais aussi les services de livraison à domicile. Le site www.xerfi.fr, par exemple, permet de gagner du temps en achetant des études sectorielles sur les forces de Porter déjà faites pour quelques centaines d'euros. A l'issu de cette étape, l'entrepreneur va en premier lieu structurer, segmenter la clientèle potentielle afin de déterminer le marché utile, c'est-à-dire celui qui correspond à l'ensemble des cibles visées pour lesquelles il y a déjà, la plupart du temps, pluralité d'offreurs concurrents. [...]
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